Depuis que Christophe Urios est le manager de l’ASM Clermont, il n’a jamais réussi à battre l’UBB, son ancien club. C’est désormais chose faite ce samedi, avec la brillante victoire à Marcel-Michelin (32-27). Clermont fait son entrée dans le top 6 du championnat et après la rencontre, Christophe Urios était évidemment aux anges.
C’est un Christophe Urios beaucoup plus serein qui est arrivé en conférence de presse. Bien loin de sa mine des mauvais jours le 21 avril dernier lors de la claque reçue à Bordeaux (7-41), le manager clermontois, qui a récemment prolongé jusqu’en 2027 avait retrouve le sourire.
Rugby : «Il m’a craché à la gueule», Urios balance sur son dernier clash https://t.co/3HE0NQ8kNb pic.twitter.com/TuoMhqqDZT
— le10sport (@le10sport) October 29, 2024
Je vais boire une bonne bière»
Dans des propos rapportés par L’Équipe, Christophe Urios était ravi de la victoire de son équipe face à l’UBB (32-27) : « Cette victoire m'a plu, même si je pense qu'on méritait le bonus offensif. Ça ne m'agace pas de l'avoir perdu, mais quand tu l'as à ce moment-là. J'ai aimé la capacité à bien lancer le jeu et prendre les Bordelais sur leur point fort, la dimension physique. C'est une équipe qui prend beaucoup d'essais par touche, et on l'avait ciblé. Des matchs comme ça, c'est important. On a battu une équipe de haut niveau, de très haut niveau même. On a pris les Bordelais sur ce qui fait leur point fort, la dimension physique. Ça a tabassé dur. Et la battre sur ses points forts, et bien, je vais boire une bonne bière ce soir. »
«L’équipe de Bordeaux m’impressionne»
« L'équipe de Bordeaux m’impressionne, poursuit l’ancien manager de l’équipe bordelaise. Et on a joué le rugby que je voulais voir pour battre cette équipe. Clairement, ça a été un bon cru ce soir. La semaine a été compliquée parce que lorsqu'on n'arrive pas à faire ce qu'on veut, ça fait chier. Il y a des joueurs qui ont de l'orgueil, ça pique. Mais on a un groupe qui a besoin d'être piqué. On avait besoin de se mettre au vert. D'anciens 'Jaunards' se sont joints à nous. C'était un bon moment de partage et aujourd'hui, on était prêt. J'ai trouvé l'arbitre très dur avec nous. Comme le dernier essai. Il n'y a presque rien. Mais ça n'explique pas nos vingt fautes. »