Ce samedi, Clermont se déplaçait sur la pelouse du LOU en Top 14. Cela s'est alors soldé par une sévère défaite pour les joueurs de Christophe Urios (43-24). Bien évidemment, après la rencontre, l'entraineur de l'ASM a analysé la défaite des siens. Et face aux journalistes, Urios n'a pas caché sa déception face à la copie rendue.
A la 11ème place du Top 14, Clermont alterne entre le bon et le moins bon depuis le début de la saison. Face au LOU, c'était le moins bon pour l'ASM. En effet, les joueurs de Christophe Urios ont sèchement été battus (43-24). Et l'entraîneur clermontois n'a clairement pas aimé ce qu'il a vu...
« On ne peut pas gagner des matchs comme ça, avec autant de déchets »
Rapporté par Rugbyrama, Christophe Urios a donc réagi à la défaite de ses joueurs face au LOU. C'est ainsi que l'entraîneur de Clermont a balancé : « On n’a pas assez fait ! Le rugby, cela commence par avoir de l’engagement, de l’énergie. On savait que cette équipe du Lou allait être en colère, on le savait. Ça fait dix jours qu’ils parlent de combat. Quand ils mènent 14-0 assez rapidement, avec peu de choses, forcément qu’ils prennent confiance. Mais j’ai la sensation qu’on les fait douter à un moment donné, ensuite ils remarquent trop facilement. On a manqué de consistance, on n’a pas fait un match de haut niveau. On ne peut pas gagner des matchs comme ça, avec autant de déchets ».
« On n’a pas été à la hauteur de l’engagement »
« On n’a pas joué le match qu’on a préparé. On a parlé de l’occupation, on n’a pas réussi à faire. On avait parlé de jouer autour des rucks, on n’a pas su faire. Il fallait les mettre sous pression par le pied et le faire douter. On avait une opportunité de lancer ce cycle qui était important pour nous et on avait aussi une opportunité de confirmer ce qu’on avait fait à Montpellier. (...) On n’a pas été à la hauteur de l’engagement. On a pu les faire douter à un moment donné mais pas assez. Sur la première mêlée, on se fait transporter, notre premier maul est arrêté, et face à une équipe dos au mur qui a besoin de gagner... », a poursuivi Christophe Urios.