Actuellement en guerre avec la Ligue Nationale de Rugby au sujet du salary-cap qui fait perdre beaucoup d'argent aux joueurs les mieux rémunérés du Top 14, Antoine Dupont, qui percevrait autour de 3M€ par an, n'a pas hésité à monter au créneau pour défendre ses intérêts financiers. Et un agent confirme que Dupont, au même titre que quatre ou cinq autres joueurs, est clairement pénalisé par cette mesure.
Antoine Dupont a récemment poussé un gros coup de gueule contre la LNR au sujet du salary-cap qui impacte les finances de certains joueurs du Top 14 : « Avec les records de droits télé ou d’affluence en Top 14, on se retrouve dans une économie du rugby qui est grandissante grâce à nous les joueurs au milieu. Et au final, on n’est pas bénéficiaire de ça puisque le salaire stagne, voire baisse, et on ne peut pas utiliser notre image. Même dans leur droit de regard, ils essayent d’être de plus en plus invasifs en nous demandant de citer tous les partenaires qu’on a, même les partenaires qui ne sont pas partenaires avec le club. On arrive un peu dans une chasse aux sorcières », a lâché Dupont, dont le salaire annuel avec le Stade Toulousain avoisinerait les 3M€ selon les révélations du Parisien.
Dupont et d'autres joueurs «lésés» financièrement
Et un agent de joueurs confirme d'ailleurs dans les colonnes du quotidien qu'Antoine Dupont ainsi que quelques autres joueurs du Top 14 sont effectivement bien impactés par ce salary-cap dans leurs revenus fixes : « Ils ne sont que cinq ou six à être lésés. Pour les autres, il n’y a pas de problème mais eux, c’est vrai, vont se trouver freinés par rapport à ce qu’ils pourraient percevoir. Il faut tout de même faire attention, car nous ne sommes pas au foot, l’économie n’a rien à voir et l’équilibre est fragile », précise cet agent.
Dupont, le combat validé
Sébastien Bellencontre, l'agent d’image de Louis Bielle-Biarrey, valide d'ailleurs ce clash d'Antoine Dupont contre la LNR dans les colonnes du Parisien : « Je suis assez d’accord avec Antoine Dupont. Dans le rugby, on ne fait pas la distinction entre l’image individuelle et l’image individuelle associée. Et les secteurs d’activité des partenaires du club sont préemptés dans le contrat », explique-t-il en soutien à la star du XV de France, qui souhaite défendre ses intérêts financiers.