Après avoir parcouru le littoral français tout l’été et réunis plus de 15 millions de personnes, le Big Tour termine sa formidable tournée à Paris, les 18 et 19 septembre. L’occasion de célébrer, une nouvelle fois, le vent de renouveau insufflé par Bpifrance.
Du Vieux-Boucau à Savines-les-Lacs, en passant par Pornic, Nice ou encore Port-Barcarès, le Big Tour a connu l’un des plus grands succès populaires de l’été. La tournée du renouveau, organisée et animée par Bpifrance, a en effet réuni plus de 15 millions de personnes, sur le village et sur les plateformes digitales de la banque publique d’investissements (le Big Tour vient même d’établir un nouveau record ce vendredi avec 2,8 millions de personnes depuis hier sur le digital !). Une performance à l’image de l’énergie qui inonde la France à l’heure du « restart » et de cette rentrée si particulière. Et pour terminer en beauté, les équipes du Big Tour ont installé leurs onze conteneurs jaunes à Paris, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville, les 18 et 19 septembre. 3 000m2 dédiés à l'innovation, l'industrie, l'emploi, le climat et à l’avenir, de 17h à 20h. Un rendez-vous « Capitale » pour Patrice Bégay, Directeur Exécutif de Bpifrance : « Cet été, nous avons vu des entrepreneurs, des jeunes, des familles entières rêver, oser, entreprendre. Il existe en France une réelle volonté de co-construire le monde de demain. Aux entrepreneurs nous disons, offrez-vous le statut de la liberté ! ».
« Nous avons profité de cette période Covid pour renforcer nos liens »
Sur ces deux étapes parisiennes, à quelques encablures du BIG 2020, le plus grand rassemblement européen du monde entrepreneurial qui aura lieu le 1er octobre à l’Accor Arena Paris, les clubs sportifs du réseau Excellence ont répondu présent. A l’image du Paris Basket et de la responsable marketing et partenariat, Romane Zéli : « Clairement, il faut avancer. Il faut avancer comme il faut se prépare à tout. Les conditions sont ce qu’elles sont, on ne peut pas passer outre ou faire sans. Alors on se prépare, on envisage tous les scénarii. Le pire, comme le meilleur, en espérant que ce soit le meilleur qui tombe (sourire). Nous savons que le sport est important pour tout le monde, que nous avons un rôle à jouer. Nous le jouerons. Mais notre devoir est aussi d’envisager toutes les éventualités et de faire attention à tout ce qui peut arriver. Nous avons la chance d’être un club assez récent, donc avec un réseau de partenaires très actif, avec une connotation digitale important. Nous avons pu profiter de la période Covid pour renforcer nos liens sur ces points et être accompagné par nos partenaires sur ces sujets. Nous avons aussi beaucoup échangé, en prenant des nouvelles mais aussi en pensant à l’avenir. Il y a de l’inquiétude, liée à l’incertitude. Mais nous sommes solides, nos partenaires tous autant. Avec l’envie d’avancer, ensemble, intelligemment, nous affronterons cette période comme il se doit ».
« Approfondir la relation est vitale »
Cette période particulière, le Stade Français l'aborde avec conscience et confiance. Et pour son directeur général, Thomas Lombard, le lien entre clubs sportifs et entreprises est effectivement un sujet essentiel : « Les clubs sportifs doivent aller plus loin dans la relation avec leurs partenaires. Le sponsoring traditionnel, qui s’organisait généralement autour d’un échange de visibilité, est devenu beaucoup trop fragile. Il faut donc engager beaucoup plus le lien qui nous unit. Notamment en les intégrant dans les différents projets du club. Pour le Stade Français, nous embarquons notamment nos partenaires dans notre projet éducatif, très important, central, pour le club. Un projet avec du sens, avec des valeurs et dans lequel le partenaire se retrouve totalement. C’est clairement aux clubs de prendre le temps d’identifier les besoins de son ou ses partenaires. Et d’envisager la prolongation et l’approfondissement de la relation. Le sport est le terreau de notre passion commune et il continue d’être un élément fédérateur, pour tous les acteurs de notre société. Depuis toujours, les entreprises aspirent à associer leur image au sport, avec une implication plus ou moins forte. Mais l’époque a changé. Et le contexte dans lequel nous sommes bouge encore plus les lignes. Approfondir la relation est nécessaire, vital ».