En 2024, il n'y aura donc pas de Tour de France pour Julian Alaphilippe, pas sélectionné par Soudal-Quick Step. Il n'empêche, il sera bel et bien possible de voir le double champion du monde courir sur les routes françaises cet été. Comment ? Alaphilippe pourrait être de la partie pour les Jeux Olympiques à Paris. Le compagnon de Marion Rousse entend bien tout faire pour être au rendez-vous le samedi 3 août prochain.
En prenant la décision de se présenter avec Remco Evenepoel comme leader pour le Tour de France, la Soudal-Quick Step a par la même occasion décidé de se priver de Julian Alaphilippe sur la Grande Boucle. Le compagnon de Marion Rousse disputera tout de même un Grand Tour dans les semaines à venir puisqu'il sera au départ du Tour d'Italie. Alaphilippe participera pour la première fois au Giro. Une préparation parfaite en vue des Jeux Olympiques ?
Cyclisme : Un défenseur inattendu pour Alaphilippe ! https://t.co/UkBR1iavkp pic.twitter.com/o0IV1gw79O
— le10sport (@le10sport) February 29, 2024
Les Jeux Olympiques visés par Alaphilippe
Pour le moment, on ne sait toujours pas quels coureurs seront sélectionnés en équipe de France pour disputer les Jeux Olympiques. Julian Alaphilippe espère en tout cas y être. Ce jeudi, dans un entretien accordé à L'Equipe, le coureur de la Soudal-Quick Step, interrogé sur l'envie d'aller décrocher une médaille aux JO de Paris, a ainsi expliqué : « J'espère ! Déjà, il faudra être sélectionné. Il n'y a que quatre places pour cette course. Après le Giro, j'aimerais bien récupérer et m'entraîner pour les JO ».
Alaphilippe et sa 4ème place aux JO 2016
S'il venait à participer aux prochains Jeux Olympiques, Julian Alaphilippe aura alors l'occasion d'effacer les regrets de sa participation lors de l'édition 2016. Quatrième aux JO de Rio, Alaphilippe a avoué pour le quotidien sportif : « Je suis tombé dans la descente, donc je ne pouvais rien changer. On peut toujours refaire les courses, mais plus qu'un regret, une déception ou un manque, c'était une expérience. Elle a généré des émotions et elle m'a beaucoup servi pour la suite de ma carrière. J'en ai appris à rester calme. Je ne suis pas reparti du Brésil avec une médaille mais avec une dose de grinta supplémentaire ».