A partir de la saison prochaine, Lewis Hamilton pilotera pour Ferrari. Le septuple champion du monde va former un gros duo avec Charles Leclerc au sein de la Scuderia, et va apporter toute son expérience du plus haut niveau. Selon certains observateurs comme Paddy Lowe, en plus de son rythme, le Britannique va élever le niveau de compétitivité de la formation dirigée par Fred Vasseur.
En 2025, de gros bouleversements sont à prévoir pour certaines écuries. C’est le cas de Ferrari, qui a décidé de se séparer de Carlos Sainz afin d’accueillir Lewis Hamilton. Un énorme coup pour la Scuderia, alors que l’ancien directeur technique (2013-2017) de Mercedes, Paddy Lowe, s’est longuement exprimé sur les bénéfices que le septuple champion du monde allait apporter au sein de l’écurie italienne.
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— le10sport (@le10sport) August 25, 2024
« On ne craindra jamais que Lewis ne tire pas le meilleur parti de la voiture »
« Je pense que les journalistes parlent beaucoup des compétences techniques des pilotes. Vous savez, ce ne sont pas des ingénieurs, ce sont des pilotes. Ils peuvent donc apporter de suggestions ici et là. Mais la raison pour laquelle on recrute un pilote, c'est qu'il peut piloter une voiture très vite et surtout sous pression, et qu'il peut se battre en course. Et Lewis possède toutes ces qualités. On ne craindra jamais que Lewis ne tire pas le meilleur parti de la voiture. Il saura en tirer le meilleur parti. C'est une bonne question. On aime à penser que si on lui donne le matériel, il sera à la hauteur », a lâché Lowe dans des propos relayés par Motorsport.com.
« Lewis était un compétiteur dès le premier jour »
« Lewis est un pilote incroyablement doué, et ce n'est pas seulement une question de vitesse », poursuit l’ingénieur. « Je pense que la statistique la plus extraordinaire est celle de la première saison de Lewis [en 2007], où il est monté sur le podium lors des neuf premières courses. Lors de la dixième course, il s'est classé dixième [neuvième en réalité, au GP d'Europe, ndlr]. En fait, à l'arrivée, il a demandé à la radio 'je dois aller où ?'. Parce qu'il ne savait pas où on allait si on n'était pas dans les trois premiers. Ça résume bien la situation. Et je ne pense pas que nous verrons un jour cette statistique brisée. Parce que Lewis était un compétiteur dès le premier jour, et en fait, je sais que cela a agacé beaucoup d'autres pilotes, parce qu'il ne faisait pas de prisonniers ».