F1 : Battu par Leclerc, il dévoile un gros risque !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce dimanche, Charles Leclerc a remporté pour la deuxième fois de sa carrière le Grand Prix d’Italie. Grâce à une stratégie bien ficelée, le pilote Ferrari a résisté aux assauts d’Oscar Piastri. Le pilote australien a d’ailleurs révélé que la stratégie employée par l’écurie italienne était trop risquée pour McLaren.

Charles Leclerc a fait briller la Scuderia Ferrari à domicile. Ce dimanche, le pilote monégasque s’est imposé pour la deuxième fois de la saison (après Monaco) à Monza en devançant Oscar Piastri (McLaren). L’écurie italienne, contrairement à McLaren, a décidé de ne pas effectuer deux arrêts, mais bien un seul, ce qui aura permis à Leclerc de remporter la course.

Piastri estime que la stratégie de Leclerc était risquée

« Pour moi, c’était un gros risque de le faire », a estimé Oscar Piastri dans des propos rapportés par Next-Gen Auto. « Vous savez, le grainage des pneus a été un sujet important tout au long du week-end. Lors des essais libres, une fois que vous aviez du graining, c’était fini. Même dans le premier relais sur les Mediums, c’était assez difficile. Et, oui, quand nous avons fait le deuxième arrêt, pour ma part, mon pneu avant gauche était très grainé et, vous savez, j’allais de plus en plus lentement. Il m’a donc semblé judicieux de repasser par les stands ».

« S’il avait fait deux arrêts, il aurait été bloqué en troisième position »

« Je suppose que personne ne s’attendait vraiment à ce que le grainage disparaisse sur Charles, d’après ce que j’ai entendu. Alors oui, avec le recul, il est clair que s’arrêter une fois était la bonne chose à faire », concède le pilote australien. « Mais à ce moment de la course, avec toutes les informations que nous avions recueillies au cours du week-end, cela semblait incroyablement risqué. Vous savez, c’est un peu la bénédiction et la malédiction d’être en tête de la course. Les gars derrière vous peuvent réagir à ce que vous faites. Et pour Charles, s’il avait fait deux arrêts, il aurait été bloqué en troisième position. Et s’il avait fait un seul arrêt et que ses performances s’étaient écroulées, il aurait quand même terminé troisième. Mais, bien sûr, il a réussi à s’arrêter une fois et Ferrari et lui sont les héros du weekend. Oui, évidemment, ça fait mal sur le moment, mais je pense qu’à ce moment-là, c’était la bonne chose à faire ».

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