Un attaquant du RC Lens «clashe» le vestiaire, il balance
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Prêté jusqu'à la fin de la saison par la Fiorentina, M'Bala Nzola monte en puissance sous le maillot sang et or. Face au Racing Club de Strasbourg, l'attaquant a encore trouvé le chemin des filets, signe aussi d'une intégration réussie. Le joueur de 28 ans est revenu sur ses premiers mois passés au RC Lens et sur sa relation avec ses coéquipiers.

Comme Eduardo Camavinga, il a vu le jour en Angola avant de débarquer, très jeune en France. Et à l’instar du milieu de terrain du Real Madrid, il pourrait très vite faire son trou en Ligue 1. Prêté au RC Lens par la Fiorentina jusqu’à la fin de la saison, M’Bala Nzola commence doucement à se faire un nom dans le nord de la France. Face à Strasbourg ce dimanche, l’attaquant a inscrit son deuxième but de la saison et donne l’impression d’être épanoui au RC Lens. Dans un entretien accordé à L’Equipe, il a, d’ailleurs, confirmé, qu’il ne rêvait que de la formation de Will Still.

Nzola justifie sa signature

« C'était Lens et rien d'autre. Un retour en France était une évidence. Je regardais peu la L1. Mais j'avais vu sur les réseaux le public de Bollaert-Delelis. Cela m'a vraiment impressionné. Les paroles des chants entrent dans ma tête. J'avais déjà évolué dans des stades pleins. Mais pas avec une telle ambiance. C'est ma conception du foot, du partage. Tu n'as qu'une envie, tout donner pour aller célébrer ton but avec les spectateurs » a confié Nzola.

«J'aime taquiner, clasher les autres»

Le joueur n’hésite pas à taquiner ses coéquipiers, comme pour manifester son bonheur. « À Lens, j'ai retrouvé de la joie. Je suis moi-même, pas du tout froid. J'aime taquiner, clasher les autres. La musique ? C'est Brice (Samba). On n'a pas le droit d'y toucher (rires). On m'avait parlé du mot famille. Je voulais le constater. Plus les jours passent, plus j'en suis convaincu. Tout le monde travaille ensemble, s'entraide, se pousse. Ici, on veut le bien du prochain » a déclaré Nzola au quotidien sportif.

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