Promu en Ligue 1 cette saison, l’ASSE a eu du mal à bien commencer son exercice 2024-2025. Oliver Dall’Oglio a été remercié et c’est Eirik Horneland, entraîneur norvégien, qui a pris en main le groupe stéphanois. Inconnu du grand public en France, il a fait ses armes au SK Brann, où il a dû affronter une terrible crise, prenant en main une équipe dans laquelle 12 joueurs avaient emmenés des femmes dans le stade pour une orgie avant de descendre en deuxième division. Mais Horneland a réussi à remettre le SK Brann en haut du football norvégien, ce qui augure de belles choses pour l’ASSE.
Dans le monde d'aujourd'hui, la data prend de plus en plus de place dans le football. Toulouse est d'ailleurs l'un des premiers clubs en France à avoir utilisé la data pour le recrutement de ses joueurs et récemment, Ivan Gazidis, nouveau propriétaire de Saint-Étienne, s'en est lui aussi servi pour recruter son nouvel entraîneur : Eirik Horneland. Et vu sa capacité à tirer ses hommes vers le haut, ce choix pourrait bien s'avérer payant.
✅ Vestiaire ok.
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) January 12, 2025
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«Il a dû faire face à une grosse crise»
Interrogé par Le Parisien, Arnaud Janus, qui gère le site et les réseaux sociaux de Nordisk Foot, spécialisé dans les championnats nordiques fait le portrait du nouvel entraîneur de l’ASSE : « Il incarne la résurrection de Brann,. Il était adjoint et quand il est passé numéro 1, il a dû faire face une grosse crise en août 2021 quand 12 joueurs de l’équipe avaient emmené des femmes dans le stade pour faire une orgie. Le club est ensuite descendu en D2 mais ça lui a permis d’installer sa méthode. Voir jouer son équipe était un régal, elle dégageait vraiment quelque chose de particulier. »
«Saint-Étienne est un club qui lui correspond bien»
« Saint-Étienne est un club qui lui correspond bien car il y a beaucoup de jeunes et lui a la fibre pédagogue et formatrice, poursuit-il. Il a aussi un discours très cash, dans le positif comme dans le négatif. Son défi sera d’adapter sa philosophie quand son équipe n’aura pas le ballon, car il y a au moins une dizaine d’équipes de Ligue 1 qui sont plus dominantes que Saint-Étienne. » On le verra sans doute face au PSG, ce dimanche soir.