Mercato - PSG : Un «patron» a signé à Paris !
Thomas Bourseau

Luis Enrique a passé trois ans au FC Barcelone et se trouve dans la seconde et dernière saison de son contrat au PSG. Critiqué pour un style de jeu qu’il calque sur celui qu’il prônait au FC Barcelone, Enrique ne serait clairement pas dans cette optique selon Eric Abidal qui a dessiné un portrait plus que flatteur pour l’entraîneur et le PSG.

Luis Enrique vit sa cinquième grosse expérience d’entraîneur après avoir disposé de l’effectif de la Roma, du Celta Vigo, du FC Barcelone et de la sélection espagnole. Aux rênes du groupe professionnel du PSG depuis juillet 2023, le dernier coach du FC Barcelone à avoir remporté la Ligue des champions pour le club culé semble vouloir mettre en place quelque chose de similaire qu’au Barça en terme de jeu selon l’analyse d’Emmanuel Petit, champion du monde 98.

«Je ne vois pas un entraîneur qui veut apporter la recette Barça»

Toutefois, ce n’est pas le constat dressé par Eric Abidal. L’ex-joueur et directeur sportif du FC Barcelone voit deux versions de Luis Enrique bien distinctes. « Ça reste un entraîneur avec énormément d’expérience, certainement une grosse exigence. Exigence personne avant tout et exigence pour ses joueurs, pour le club. Il savait que ça n’allait pas être facile et que l’objectif c’est bien sûr, toujours numéro un, c’est de gagner le championnat et être présent en Ligue des champions et, pourquoi pas, de lever ce trophée. Je ne vois pas un entraîneur qui veut apporter la recette Barça parce que le Paris Saint-Germain, ce n’est pas Barcelone. Chaque club a son identité, son ADN ».

«Ça reste un patron, un leader et il l’a fait savoir dès le premier jour»

Lors d’une entrevue pour Free Foot, Eric Abidal a cependant estimé que le PSG s’était offert un patron en la personne de Luis Enrique de par sa capacité à gérer les egos au sein d’un vestiaire. « Après, il a compris qu’il fallait mettre de la folie parce que le supporter parisien aime la folie. Mais la force qu’il a, c’est de pouvoir gérer l’ego de chaque joueur. Ça reste un patron, un leader et il l’a fait savoir dès le premier jour ».

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