Mercato - PSG : Transfert polémique, il dit tout
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Priorité du PSG durant le mercato estival, Joao Neves s'est engagé pour environ 60M€ auxquels pourront s'ajouter 10M€ de bonus. Un transfert qui fait le bonheur des Parisiens mais qui a suscité de vives critiques à Benfica puisque le milieu de terrain portugais possédait une clause libératoire à 120M€. Rui Costa s'explique.

Cet été, le PSG n'a pas hésité à lâcher 70M€, dont 10M€ de bonus, pour recruter Joao Neves en provenance de Benfica. Un transfert qui n'a pas manqué de faire parler du côté du club lisboète. Et pour cause, les supporters de Benfica regrettent que leur chouchou soit parti, surtout à un prix qu'ils jugent en-dessous du marché, d'autant plus que Joao Neves possédait une clause libératoire à 120M€. Mais Rui Costa a justifié ce transfert.

Rui Costa se justifie pour le transfert de Joao Neves

« Tout d’abord, un joueur du charisme et de la valeur de João, nous pensons tous qu’il n’a pas de prix. Mais il faut regarder le marché et voir comment il fonctionne. Je ne veux pas mentir, mais c’est le marché le plus bas depuis 2016/17, le premier où il n’y a pas eu de transferts supérieurs à 100M€. Le transfert le plus cher de ce marché a été celui d’un vainqueur de la Coupe du monde à l’Atlético de Madrid pour 75M€ », lâche le président de Benfica sur les médias du club avant de poursuivre.

«Ce sont des besoins auxquels nous ne pouvons pas dire non»

« Pour le moment, et c’est l’une des préoccupations du marché, le transfert de João est de 60M€ plus 10 est dans le top 5 des plus élevés et s’il atteint 70M€, il sera le deuxième plus élevé, juste derrière 5M€. Nous ne voulons pas battre des records, nous ne voulons pas vendre, mais c’est un prix élevé et c’est pourquoi nous avons accepté. Cela fait toujours mal de voir partir un de nos garçons, mais ce sont des besoins auxquels nous ne pouvons pas dire non », ajoute Rui Costa.

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