Passé une saison par l'Angleterre en 2015, Angel Di Maria garde un très mauvais souvenir de son expérience à Manchester United. Mais visiblement, c'était encore pire pour sa femme Jorgelina Cardoso.
Arrivé en Europe en 2010, Angel Di Maria a connu Lisbonne par le biais de Benfica avant de rejoindre le Real Madrid. Mais en 2014, il rejoint finalement Manchester United alors qu'il venait de remporter la Ligue des Champions avec le club merengue. Une expérience qui a tourné au cauchemar, tant d'un point de vue sportif, puisque le Fideo n'a jamais réussi à montrer son meilleur visage sous les ordres de Louis Van Gaal, que d'un point de vue personnel. Le joueur et sa femme, Jorgelina Cardoso, ne se sont jamais adapté à la vie mancunienne, et seront tout heureux d'aller à Paris l'année suivante, le PSG recrutant l'international argentin durant l'été 2015. Un soulagement pour la famille d'Angel Di Maria. En effet, comme le raconte Jorgelina Cardoso à l'émission argentine Los Ángeles de la Mañana, ils ont vécu un calvaire dans le nord de l'Angleterre.
«Manchester, c’était horrible, je n’aimais rien»
« C’était horrible. Manchester, c’est le pire, c’est horrible. Pourtant, on a tout mis (pour y aller). Nous nous sommes beaucoup battus avec Angel. Nous vivions à Madrid, Angel jouait dans la meilleure équipe du monde, le Real Madrid. Le climat était parfait, la nourriture aussi et puis est arrivée cette offre de Manchester. Je lui ai répondu : "même pas en rêve. Tu y vas tout seul si c’est ça." Mais Angel me dit : "si, si, on y va." Il y avait beaucoup d’argent en jeu. Après, les médias espagnols nous ont traités de "peseteros" (attirés par l’argent). Oui, nous l’avons été ! Si vous travaillez dans une entreprise et que la concurrence arrive pour te dire qu’ils te paient le double, tu y vas en courant ! Pourquoi faire la fine bouche ? Et j’avais mes enfants à entretenir. Je ne voulais pas y aller. Je suis amie avec Giannina Maradona, qui était en couple avec Sergio Agüero. Nous sommes allés les voir à Manchester. Quand nous sommes rentrés, j’ai dit à Angel : "Il faut que des clubs de n’importe quel autre pays que l’Angleterre t’achètent. Ici, c’est de la merde." C’était horrible, je n’aimais rien. Les gens sont tout blanc. Ils marchent et vous ne savez pas s’ils vont vous tuer… Mais je n’ai jamais dit à Angel qu’on était là à cause de lui. Je lui disais : "chéri, je veux me tuer, il fait nuit à deux heures de l’après-midi" », raconte-t-elle dans des propos rapportés par Foot Mercato.