Interrogé sur les finances de l'OL, Jean-Michel Aulas se réjouit du modèle lyonnais par rapport à ses concurrents... à l'exception du PSG, hors-catégorie, mais qui doit gérer la menace du fair-play financier.
Depuis le rachat du PSG par le Qatar, Jean-Michel Aulas perd rarement une occasion de tacler la gestion du club parisien dont les finances semblent sans limites. Le PSG n'a aucun rival en France du point de vue économique. Et cet été encore, le club de la capitale a réussi un mercato impressionnant en attirant Georginio Wijnaldum, Achraf Hakimi, Gianluigi Donnarumma, Sergio Ramos, Lionel Messi et Nuno Mendes. Et alors que Jean-Michel Aulas met en avant l'excellent bilan économique de l'OL, le président du club rhodanien rappelle également que le PSG devra probablement se confronter à la menace du fair-play financier.
«Le PSG aura à régler le problème du fair-play financier»
« Le PSG est dans une autre catégorie, mais il aura à régler le problème du fairplay financier. Ensuite, je ne suis pas sûr que nos autres concurrents (Monaco, Rennes, Nice, Marseille) soient dans une situation économique et financière aussi équilibrée que l'OL. Nous avons un business model qui nous permet de générer des ressources. Oui, à l'instant T, on peut parler de la capacité des autres à investir sur le marché, mais dans la pratique, on est à peu près sûr qu'on sera les plus gros investisseurs français sur le long terme, car notre modèle est résilient. Je ne sais pas pendant combien de temps les investisseurs étrangers investiront à perte dans les clubs », lance-t-il dans des propos rapportés par L'Equipe.