En quête d'un buteur après le retour de prêt d'Irvin Cardona, l'ASSE a cherché avant de jeter son dévolu sur Lucas Stassin, jeune attaquant belge de 19 ans formé à Anderlecht. Après avoir connu sa première titularisation sous le maillot des Verts vendredi dernier, le joueur est revenu sur son arrivée à Saint-Etienne lors du dernier mercato et sur son adaptation.
Tout est allé très vite pour Lucas Stassin. Dans les ultimes instants du mercato, l’ASSE s’est présentée avec une offre et est parvenue à convaincre son père, le premier à avoir donné son accord aux Verts. Dans un second temps, l’attaquant, qui n’a jamais quitté sa Belgique natale, s’est rendu à Saint-Etienne pour boucler sa signature. Titularisé vendredi dernier face au LOSC, Stassin a dévoilé les coulisses de cette opération.
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— le10sport (@le10sport) September 16, 2024
Stassin raconte son transfert
« Le matin du dernier jour du mercato – nous jouions contre Genk le soir – mon père m’a réveillé pour me dire que Westerlo avait accepté l’offre de Saint-Étienne cette nuit-là. Avant cela, nous étions déjà en discussion, mais Westerlo voulait neuf millions. Saint-Étienne ne proposait initialement que 6 à 7 millions. Jusqu’à ce qu’ils finissent par accepter le prix demandé. Westerlo m’a laissé le choix. J’ai dû décider rapidement. Mon père, qui avait déjà joué en deuxième division française à Angers, m’a dit : « La Ligue 1 à 19 ans, c’est une opportunité que beaucoup prendraient ». Et donc, nous sommes partis en jet privé, par nécessité. Tu arrives, tu passes immédiatement les tests médicaux, tu examines attentivement le contrat : c’était une journée chargée » a confié Stassin.
Débuts réussis pour l'attaquant
Le joueur ne regrette pas son transfert, d’autant que ses premiers pas ont été réussis. « J’ai été très bien accueilli ici. Notamment par Dennis Appiah, qui connaissait encore mon père des U21 d’Anderlecht. Tout le monde me dit que le football ici est plus physique et plus rapide. Mais il y a des joueurs de Ligue 1 qui viennent en Belgique et ne jouent pas. La Belgique est une compétition difficile. À part cela, et la distance avec ma famille, le changement n’est pas si grand. La France n’est pas très différente de la Belgique » a déclaré Stassin au Nieuwblad.