Mercato : Il l’avoue, l’OM l’a fait chavirer
Thomas Bourseau

Nuno Tavares (24 ans) a connu l’OM le temps d’une saison. Que ce soit le club, l’atmosphère à l’Orange Vélodrome ainsi que la vie dans la cité phocéenne, ce fut un 10/10. Cette période lui a suffi pour s’éprendre totalement de l’environnement marseillais sous Igor Tudor qu’il a adoré la saison dernière pendant son prêt d’Arsenal.

Comme William Saliba avant lui, Nuno Tavares a effectué une pige à l’OM en provenance d’Arsenal. Et une nouvelle fois à l’instar du roc défensif des Gunners, le Portugais ne pouvait pas rester à l’Olympique de Marseille au terme de son prêt en raison de l’absence d’une option d’achat dans le deal convenu entre les parties concernées.

«Ça a été le meilleur moment de ma carrière» 

Du coup, au terme d’une saison à l’OM, Nuno Tavares est revenu à Arsenal pour repartir dans la foulée à Nottingham Forest. Et le latéral gauche portugais de 24 ans ne s’en cache pas, il n’a jamais été aussi fort qu’à l’OM. « Oui, ça a été le meilleur moment de ma carrière. J'ai eu des stats intéressantes. En France, le football est plus physique, plus rapide qu'au Portugal. Ce n'est pas aussi "compétitif" que le Championnat anglais, mais j'ai beaucoup aimé le foot français pour son intensité ». Et une grande partie du crédit revient à Igor Tudor, son ex-entraîneur dans la cité phocéenne. « C'est toujours différent quand un club et un entraîneur vous font confiance, parient sur vous. Igor Tudor est l'entraîneur qui m'a accordé le plus sa confiance avec Jorge Jesus ».

«À Marseille j'étais heureux»

Au cours de cet entretien accordé à L’Équipe, Nuno Tavares s’est livré sans détour en assurant avoir été aux anges à Marseille tant sur le plan sportif que personnel. « À Marseille j'étais heureux. Je me suis senti un peu comme à Lisbonne. Les rues, les gens, certains endroits : par bien des aspects, les deux villes se ressemblent, et j'ai adoré Marseille. Le stade de Benfica est plus joli mais l'ambiance est encore plus forte, plus intense au Vélodrome. Je ressentais le même lien avec le public. Au quotidien, les fans sont avec toi, te poussent. Je crois qu'il y a peu d'endroits où on retrouve ça ».

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