L’ASSE rate une star à cause d’une dispute familiale !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Considéré comme l'un des plus grands joueurs à avoir porté le maillot de l'OL, Fleury Di Nallo a lâché quelques révélations en marges du choc entre le club lyonnais et l'ASSE ce dimanche. A deux reprises, l'attaquant a failli rejoindre l'ennemi stéphanois. Au cours d'un entretien accordé à L'Equipe, il est revenu sur ces transferts avortés.

Une rivalité intense oppose l’ASSE et l’OL. Mais entre les deux équipes, les liens sont parfois poreux. De nombreux joueurs ont porté le maillot des deux équipes. D’autres ont failli céder à la tentation. C’est le cas de Fleury Di Nallo, pourtant considéré comme l’une des légendes de l’OL. Lors d’un entretien accordé à L’Equipe, il est revenu sur son histoire personnel, qui a forcément dicté son destin de joueur.

Di Nallo aurait pu être Stéphanois

« J'ai failli signer deux fois à Saint-Étienne. Toute la famille de mon père, sept frères et deux sœurs, habitait à Saint-Étienne même, ou alors à Saint-Rambert, comme mes grands-parents. Mon père, ouvrier dans la chimie, a trouvé une femme en Italie et l'a ramenée en France. Mais comme elle ne s'est pas entendue avec mes grands-parents, un cousin a fait venir mes parents à Lyon, où je suis né. Si ma mère ne s'était pas disputée avec sa belle-mère, j'aurais été Stéphanois » a-t-il confié. L’ASSE est ensuite revenue à la charge. Cette fois-ci, la famille n’a pas été la cause de l’échec.

« Je ne suis jamais parti à Saint-Étienne »

« Je n'étais pas d'accord pour prolonger à Lyon. J'étais titulaire indiscutable en équipe de France, je venais de gagner la Coupe de France en tant que capitaine et après avoir marqué le troisième but en finale contre Sochaux (3-1), et je n'avais pas été augmenté. J'ai honte de le dire, maintenant : je demandais 500 francs. Charles Frantz, le directeur sportif, m'a dit : "T'es un voleur ! Trouve un club qui te les donne !" Un ami m'a dit : "Attends, on va téléphoner au président de l'AS Saint-Étienne." Roger Rocher nous a répondu : "Venez vite chez moi." Je suis monté. Il m'a demandé : "Combien tu gagnes ?" "1,2 million de francs." "Je te donne le double, triple prime et je vais offrir 50 MF à Lyon, plus Jean-Michel Larqué et Gérard Farison." Mon directeur sportif m'a rappelé et dit : "On te donne tes 500 F." Et je ne suis jamais parti à Saint-Étienne » a lâché Di Nallo.

Articles liés