Deschamps plombe Zidane, la catastrophe est confirmée 
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors qu’il souhaitait prendre la succession de Didier Deschamps en ce début d’année 2023, Zinedine Zidane doit mettre ses ambitions tricolores de côté suite à la prolongation du sélectionneur pour quatre années supplémentaires. Une désillusion de taille pour l’ancien coach du Real Madrid, contraint de regarder ailleurs pour reprendre du service. 

« Je vais vous annoncer quelque chose qui est pour moi un immense plaisir, à savoir que mon président a décidé de me prolonger jusqu'en 2026. » Ce samedi, Didier Deschamps a mis fin au suspense pour son avenir à l’occasion de l'Assemblée générale de la Fédération Française de Football. « Je remercie le président pour son soutien permanent et sa confiance maintenue. C'est quelque chose qui est essentiel dans le fonctionnement de l'équipe de France », s’est réjoui le sélectionneur tricolore, désireux de rester à son poste pour les quatre prochaines années. Une grande satisfaction donc pour le principal intéressé, mais Zinedine Zidane connaît de son côté un revers de taille. 

Zidane a recalé plusieurs cadors, dont le PSG, pour débarquer en équipe de France

Libre depuis 2021 avec l’espoir de prendre la succession de Didier Deschamps à la tête de l’équipe de France, Zinedine Zidane doit donc désormais opter pour d’autres options, lui qui a refusé plusieurs offres prestigieuses ces derniers mois, dont celle du PSG, afin de rester à la disposition de la FFF. Comme le reconnaissait Zidane en mai dernier au cours d’un entretien avec L’Équipe, les pistes se font rares pour un entraîneur aussi ambitieux que lui. « Quand j’étais joueur, j’avais le choix, presque tous les clubs. Entraîneur, il n’y a pas cinquante clubs où je peux aller. Il y a deux ou trois possibilités. C’est la réalité actuelle, confiait-il. Si je repars dans un club, c’est pour gagner. Je le dis en toute modestie. C’est pour cela que je ne peux pas aller n’importe où. Pour d’autres raisons, aussi, je ne pourrais peut-être pas aller partout. »

À première vue, seule la Juventus pourrait répondre aux attentes de Zinedine Zidane dans un avenir proche. Depuis son échec avec l’ancien meneur de jeu, le PSG a opté pour Christophe Galtier tandis que la Premier League ne répond pas aux critères de Zizou. Ce dernier connaît bien Turin pour y avoir évolué entre 1996 et 2001, de quoi lui permettre de parler italien, un élément qui sera décisif dans son choix. 

La Juventus, seule option crédible pour reprendre un club ?

« Certaines conditions rendent les choses plus difficiles. Quand on me dit : “Tu veux aller à Manchester '” Je comprends l’anglais mais je ne le maîtrise pas totalement, confiait Zinedine Zidane dans L’Équipe. Je sais qu’il y a des entraîneurs qui vont dans des clubs sans parler la langue. Mais moi, je fonctionne autrement. Pour gagner, plein d’éléments entrent en jeu. C’est un contexte global. Moi, je sais ce dont j’ai besoin pour gagner. » De son côté, la Juventus lorgne depuis plusieurs années Zinedine Zidane et pourrait relancer son intérêt dans les mois à venir si Massimiliano Allegri ne parvenait pas à obtenir les résultats escomptés au cours de la seconde partie de saison. 

« Je vois Zidane comme l'entraîneur parfait du Brésil »

Une autre option plus inattendue pourrait s’offrir à Zinedine Zidane, celle de prendre les rênes de la sélection brésilienne. Après son élimination face à la Croatie dès les quarts du dernier Mondial, la Seleção se cherche un nouvel entraîneur, Tite ayant quitté son poste. Le nom de Zinedine Zidane est ainsi évoqué, alors que de nombreux internationaux auriverde maîtrisent l’espagnol. Bien qu’il ait fait souffrir le peuple brésilien en 1998 puis en 2006 avec l’équipe de France, Zidane bénéficie de quelques soutiens de taille chez les Auriverde. Juninho estime notamment qu’il serait l’homme idéal pour relancer la sélection. « Le football est un sport démocratique. Tout le monde peut participer, même si la priorité sera toujours un entraîneur de ton pays, qui connaît le foot local. Mais si aujourd'hui, tu n'as pas un nom qui fait l'unanimité au Brésil, pourquoi pas regarder à l’extérieur ? », a confié l’ancienne gloire de l’OL sur RMC, avant de poursuivre : « Aujourd'hui, je vois un jeune qui s'appelle Fernando Diniz, que je pensais amener à Lyon à l'époque. C'est un entraîneur excellent. Il fait jouer son équipe d'une manière incroyable mais il n'a pas encore de titre. Je vois Zidane comme l'entraîneur parfait du Brésil. » À Zizou de trancher.

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