Dans les colonnes de France Football, l'attaquant de Nice, qui finira la saison chez les Aiglons, n'est pas tendre avec le club rhodanien. En gros, il n'est pas un jouet que l'on peut trimballer ici et là. Jean-Michel Aulas (mercredi, sur RMC) : Très bavard, le président de l’Olympique Lyonnais avait donné des détails sur l’histoire qui lie Loïc Rémy : «Nous avons une clause de droit de préemption, à laquelle est également associée une plus-value importante sur la revente, car on n’avait cédé à Nice qu’une partie des droits de Loïc. Quand Rennes a fait sa proposition, on a prévenu Loïc, son agent et Nice que nous allions suivre l’offre rennaise. On souhaitait faire revenir Loïc, mais au mois de juillet. Aujourd’hui, Sydney Govou joue à ce poste et il a le même agent que Loïc Rémy. Les choses sont complexes. On ne le dit pas suffisamment, mais la position de Frédéric Guerra était ambiguë et pas facile à gérer. La proposition lyonnaise était très supérieure au niveau de la rémunération. Je crois savoir qu’il y avait plus d’un million d’écart annuel par rapport à l’offre rennaise. Sur un contrat de quatre ans, ça fait quand même une différence. Et Rémy avait envie de revenir».
La réponse de Loïc Rémy (vendredi, dans France Football) : L’attaquant de l’OGC Nice, prêt à quitter le club azuréen à la mi-janvier après s’être fait cracher dessus par les supporters, a préparé sa contre-attaque : «Un feuilleton pareil, c'est usant. Usant et frustrant. Ne pas savoir où je vais me retrouver, entendre toutes ces sommes avoir l'impression de revivre le passée, c'est une sacrée prise de tête». Annoncé partant fin janvier, Rémy avait plusieurs envies personnelles (Arsenal, Rennes, Bordeaux) mais il restera finalement au Gym. «A Lyon, ils sont bien gentils, mais je ne suis pas un jouet. Quand on montre un tel intérêt, on va au bout. Moi, je n'ai rien demandé. Ce n'est pas correct de la part de l'OL».