Le PSG est à l'aube d'un changement historique. Propriétaire des lieux depuis 1973, le club parisien envisage de quitter le Parc des Princes. Désireux de devenir propriétaire de son stade, Nasser Al-Khelaïfi a acté ce déménagement. Pour Michel Denisot, ancien président de l'équipe, ce départ est nécessaire pour permettre au PSG de se développer.
« Rêvons plus grand ». Cette phrase apparaît dans les quatre coins du Parc des Princes, ce qui est assez paradoxal à vrai dire. Car pour continuer à se développer, le PSG doit devenir propriétaire de son propre stade. Très tôt, des négociations ont débuté avec la Mairie de Paris, et notamment avec Anne Hidalgo. Mais les discussions sont, aujourd’hui, à l’arrêt et les relations entre les deux parties sont glaciales. Face à ce constat, Nasser Al-Khelaïfi a pris la décision de ne pas attendre la prochaine élection municipale, à laquelle Hidalgo ne prendra pas part, et d’acter le départ du PSG.
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— le10sport (@le10sport) December 18, 2024
« On n’a pas d’autres solutions »
« J’aime beaucoup le Parc des Princes, tout le monde l’aime. Si j’écoute mon cœur, on ne part pas. Mais aujourd’hui, tout le monde en Europe a des stades de 100.000, 80.000, 90.000 places… On en a besoin, sinon on est morts. Est-ce une question de vie ou de mort ? Oui. On est en France, mais on joue aussi en Europe. On dispute chaque année la Ligue des champions. Si on veut être au même niveau que les autres clubs, et sur le fair-play financier… On a besoin de notre stade. On n’a pas d’autres solutions » a confié Al-Khelaïfi au micro de RMC.
Denisot comprend ce départ
Le PSG est à la recherche d’un terrain dans la région parisienne susceptible d’accueillir le prochain jardin du club. Questionné sur l’avenir du Parc des Princes, Michel Denisot indique que ce déménagement est nécessaire pour le développement de l’institution. « Je ne peux pas répondre à la place de Nasser. Apparemment, il est catégorique. Bon, c’est arrivé dans d’autres clubs. Aujourd’hui le PSG est une entreprise, à mon époque, c’était un club. Ils ont besoin de développer, on n’était pas dans cette gamberge-là » a confié l’ancien président du PSG au cours d’un entretien accordé à Brut.