Le contact est rompu entre Anne Hidalgo et Nasser Al-Khelaïfi. Le refus de la Mairie de Paris de céder le Parc des Princes aux dirigeants du PSG a été la goutte de trop. Après avoir envisagé divers scénarios, le responsable qatari a fait part de son désir de quitter Paris. Il disposerait de plusieurs propositions, dont l'une du maire d'Aulnay-sous-Bois.
Président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi a pris une décision fortement controversée. « C'est fini maintenant, on veut bouger du Parc » avait-il déclaré en février dernier. Une décision prise après un bras de fer interminable avec la Mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes. Anne Hidalgo a fait savoir à de nombreuses reprises que l'enceinte ne sera pas vendu, alors même que le PSG souhaite posséder son propre stade.
PSG : Une ouverture à 115M€ pour le transfert de cette star https://t.co/7NsVimckPg pic.twitter.com/nh6xSDQuPf
— le10sport (@le10sport) June 11, 2024
La Mairie fait un pas en direction du PSG
Récemment, Pierre Rabadan a fait un pas vers le PSG en invitant certains supporters à une réunion et en ouvrant la porte à d'autres solutions. « Il y a des solutions techniques qui ne sont pas la vente directe puisque ça, on s'est prononcé clairement (contre, NDLR) là-dessus, mais qui existent pour que le PSG reste dans son Parc des Princes. Des solutions qui permettent au club et au stade d’évoluer. Quand on est des partenaires, il faut se parler » a déclaré l'adjoint en charge des Sports. Pour l'heure, Al-Khelaïfi campe sur ses positions. Il dispose de plusieurs propositions pour bâtir un nouveau stade, notamment à Aulnay-sous-Bois.
« J'ai écrit à Nasser al-Khelaïfi »
« On est tellement dans un monde de fous, qu’imaginer le PSG hors de Paris n’était pas concevable. Sauf qu’aujourd’hui, la situation fait que la porte est entrouverte. Donc j’ai mis le pied dedans. Je suis allé voir la ministre et j’'ai écrit à Nasser al-Khelaïfi pour lui dire que j'ai 50 hectares immédiatement disponibles, aménageables qui sont des friches industrielles donc sans aucun problème environnemental, avec en plus le métro 16 et le RER B. Objectivement, les atouts sont sur la table. Mais maintenant, le processus prendra du temps, on est en phase de discussions » a confié le maire de la ville Bruno Bechizza à France Bleu. Nul doute qu'une délocalisation marquera un tournant.