Un joueur vit un calvaire à l’OM, il vole à son secours
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors qu’il se déplace sur la pelouse de Lorient dimanche soir, l’OM pourra compter sur le retour de Leonardo Balerdi. Ce dernier a purgé ses deux matchs de suspension et sera dans le groupe convoqué par Igor Tudor pour affronter les Merlus. Le défenseur argentin âgé de 24 ans est souvent la cible des critiques à Marseille. S’il avoue qu’il doit encore progresser, Renato Civelli a pris la défense de son compatriote.

« On connaît Leo, on se soutient mutuellement, on est évidemment contents qu'il soit de retour. Après trois ou quatre semaines sans jouer, c'est toujours difficile, mais il s'est très bien entraîné. Je ne suis pas inquiet. » Présent en conférence de presse vendredi, Sead Kolasinac a été interrogé sur son coéquipier, Leonardo Balerdi. Expulsé face à Strasbourg le 12 mars dernier (2-2), le défenseur argentin fait son retour dans le groupe ce week-end, à l’occasion du déplacement sur la pelouse de Lorient.

« On en fait un peu trop avec ses erreurs »

Leonardo Balerdi est souvent la cible des critiques à l’OM. « La majorité du temps, il est bon », confiait d’ailleurs Igor Tudor à son sujet face aux médias. Un constat partagé par l’ancien défenseur marseillais Renato Civelli : « Sa progression est très bonne. Ceci dit, c’est vrai qu’il n’a pas été énorme sur certains matchs, même si je trouve qu’on en fait un peu trop avec ses erreurs. C’est normal dans un grand club, ça m’est arrivé aussi. Si tu es bon à l’OM, les supporters exigent que tu sois excellent », a-t-il déclaré, dans des propos accordés à La Provence.

« Sa marge de progression est dans la tête »

Pour Renato Civelli, le problème de Leonardo Balerdi est avant tout mental : « C’est un jeune très intelligent et c’est à lui de se dire : “Je peux devenir excellent, je peux m’imposer en sélection argentine… ”. Il n’a pas d’embarras technique ou physique, mais à 24 ans, sa marge de progression est dans la tête. Pour certains, devenir prêt mentalement prend plus de temps que pour d’autres. »

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