Tenu en échec par le Stade de Reims dimanche soir (2-2), en clôture de la deuxième journée de Ligue 1, l’OM a pourtant eu les occasions de remporter cette rencontre, surtout par l’intermédiaire d’Elye Wahi. Ce dernier a fait preuve d’un manque de réalisme criant et a été sifflé par le Vélodrome à sa sortie, mais il peut compter sur le soutien de Roberto De Zerbi.
Après une victoire pleine de promesses à Brest le week-end dernier (1-5), l’OM a enchaîné par un match nul pour sa première à domicile dimanche soir face au Stade de Reims (2-2). Bien servi par Quentin Merlin, Amine Harit avait donné l’avantage aux Marseillais en première période, rejoints dès le retour des vestiaires par un but de Sergio Akieme, avant que Yaya Fofana, en solitaire, ne donne l’avantage aux Rémois 15 minutes après le début de la seconde mi-temps.
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— le10sport (@le10sport) August 26, 2024
« Désolé pour Wahi qui s'est fait beaucoup siffler en sortant »
L’OM a fini par revenir au score par l’intermédiaire de Mason Greenwood, mais a eu de nombreuses occasions d'accroître son avance lors du premier acte. Un manque de réalisme dont Elye Wahi est le symbole, lui qui a raté quatre grosses occasions et qui a connu les sifflets du Vélodrome pour sa première à domicile. « L'ambiance était fantastique ce soir et les supporters nous ont aidés, ils ont été d'une grande aide, mais je suis vraiment désolé pour eux parce qu'en fait je connais bien mes joueurs et je suis aussi d'ailleurs désolé pour Wahi qui s'est fait beaucoup siffler en sortant », a déclaré Roberto De Zerbi après la rencontre, dans des propos relayés par Le Phocéen.
« Les attentes sont très hautes, mais moi je le traite comme mon fils »
Conscient qu’Elye Wahi doit faire mieux, l’entraîneur de l’OM compte le soutenir comme s’il s’agissait de son fils : « Évidemment, il a commis des erreurs mais c'est quelqu'un qui a vraiment voulu venir jouer à l'OM, il doit s'améliorer c'est sûr. L'OM est un grand club, il y a beaucoup d'attentes, évidemment les attentes sont très hautes, mais moi je le traite comme mon fils. En tout cas, à la fin du match je l'ai pris dans mes bras et j'essaie de l'encourager, je sais qu'il doit faire mieux car c'est un privilège de jouer à l'OM, de jouer dans ce club et de jouer devant ses supporters. »