Marion Rousse : Le cauchemar à l’antenne !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Présente sur les antennes de France Télévisions depuis 2017, Marion Rousse a vécu bon nombre de frayeurs, notamment lors de la terrible chute de son mari Julian Alaphilippe lors de Liège-Bastogne-Liège en 2022. Au cours d'un entretien accordé à La Tribune, la directrice du Tour de France féminin est revenu sur cet épisode.

« On me demande souvent comment je fais, mais j'arrive à dissocier le champion du compagnon. Il n'y a pas de place pour les sentiments. Lorsque je n'arriverai plus à faire la différence, alors je devrai changer de boulot » a confié Marion Rousse lors d’un entretien accordé à La Tribune. A une exception près. En 2022, elle avait assisté en direct à la terrible chute de son compagnon Julian Alaphilippe lors de Liège-Bastogne-Liège.

Terrible chute en Belgique

Alors double champion du monde, le coureur de la Soudal Quick-Step était lourdement tombé. Il avait souffert d'un pneumothorax, d'une fracture à une omoplate et de plusieurs côtés cassées. Impuissante devant cette scène, Marion Rousse reconnaît que ce moment a été difficile à vivre. Le temps de cette course, elle avait quitté son costume de commentatrice pour reprendre celui de mère de famille.

La grosse frayeur de Marion Rousse

« Ce fut le seul moment à l'antenne qui a été compliqué à vivre parce qu'il s'agissait là de sa santé. Le médecin de l'équipe m'a appelée très rapidement et j'ai pu parler à Julian dans l'ambulance. Suivent alors deux années très compliquées pour lui... C'est vrai qu'il a mis du temps à rebondir. Il n'arrivait à montrer de quoi il était capable parce qu'il était stoppé dans son élan par des chutes. J'essayais de le rassurer, de le réconforter, mais au bout de deux ans, je n'arrivais plus à trouver les bons mots. J'étais tout autant affectée que lui. Je pense que Nino, notre petit garçon, nous a beaucoup aidés à traverser cette sale période » a déclaré la directrice du Tour de France féminin.

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