OM : Il a vécu la guerre, il raconte
La rédaction

Recruté lors du mercato hivernal 2022, Samuel Gigot a été prêté six mois à son ancien club, le Spartak Moscou, avant de rejoindre définitivement l’OM. Le défenseur âgé de 29 ans a donc vécu en Russie lors du début du conflit avec l’Ukraine. Il s’est récemment confié à ce sujet, dont il a notamment parlé avec la dernière recrue marseillaise, Ruslan Malinovskyi.

Originaire d’Avignon, Samuel Gigot a réalisé son rêve en rejoignant l’OM. Si son arrivée avait été officialisée il y a maintenant un an, il avait terminé la saison avec le Spartak Moscou, avant de pouvoir faire ses débuts à Marseille. Évoluant toujours dans le championnat russe à ce moment-là, il a donc vécu le début du conflit avec l’Ukraine d’un peu plus près.

« On ne savait pas trop comment cela pouvait évoluer »

Interrogé à ce sujet par France 3 Paca, Samuel Gigot a révélé comment il avait vécu cette expérience. « On est restés très soudés tous ensemble, même les Russes eux-mêmes ont été très gentils avec nous. On ne savait pas trop comment cela pouvait évoluer, on prenait les choses au jour le jour. Cela dépendait un peu de la situation si le conflit s’envenimait ou pas », a confié le défenseur de 29 ans. Il a d’ailleurs pu discuter de cela avec son nouveau coéquipier, Ruslan Malinovskyi : « On en a un peu discuté tranquillement. C’est important de savoir si sa famille va bien. »

Malinovskyi, un joueur impliqué pour l'Ukraine

Car la mère et le frère de la nouvelle recrue marseillaise vivent toujours en Ukraine. Dès son arrivée à l’OM, Ruslan Malinovskyi a rencontré des compatriotes réfugiés à Marseille, leur offrant notamment des maillots. Dans les colonnes de La Provence, Nataliya Dobryanska, ambassadrice d’Odessa en France et présidente de Marseille-Odessa, a confirmé l'implication du joueur de l'OM. « On a rencontré quelqu’un de sincère, gentil et accessible. En ces temps difficiles, cette rencontre a été un bol d’air frais. Ruslan aide beaucoup notre pays. Avec sa femme, ils sont très impliqués. La première chose qu’il m’a demandée, c’est comment il pouvait faire pour envoyer de l’aide humanitaire en Ukraine (…) Nos compatriotes qui ne l’ont pas vu sont très jaloux. Certains ont fait une crise cardiaque quand ils ont su qu’une rencontre avait eu lieu », a-t-elle déclaré.

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