OM : En pleine guerre, il va faire un énorme geste
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé il y a quelques jours à l'OM, Ruslan Malinovskyi a rapidement tenté d'aider l'Ukraine, en guerre contre la Russie depuis quasiment un an. Le nouveau joueur marseillais a ainsi rencontré certains de ses compatriotes réfugiés dans la cité phocéenne. D'autre part, Malinovskyi a également voulu envoyer de l'aide humanitaire dans son pays. 

Attendu à l'OM depuis de longues semaines, Ruslan Malinovskyi est arrivé ces derniers jours à Marseille dans un contexte compliqué pour les Ukrainiens. D'ailleurs, dès son arrivée, le joueur prêté par l'Atalanta a rencontré des compatriotes réfugiés à Marseille en leur offrant des maillots. Il faut dire qu'avec sa femme Roksana, Ruslan Malinovskyi est très actif pour venir en aide à ses compatriotes. Ils avaient notamment organisé une vente aux enchères au profit des enfants Ukrainiens. Nataliya Dobryanska, ambassadrice d’Odessa en France et présidente de Marseille-Odessa, confirme l'implication du joueur de l'OM.

«Il m'a demandé comment envoyer de l’aide humanitaire en Ukraine»

« On a rencontré quelqu’un de sincère, gentil et accessible. En ces temps difficiles, cette rencontre a été un bol d’air frais. Ruslan aide beaucoup notre pays. Avec sa femme, ils sont très impliqués. La première chose qu’il m’a demandée, c’est comment il pouvait faire pour envoyer de l’aide humanitaire en Ukraine (…) Nos compatriotes qui ne l’ont pas vu sont très jaloux. Certains ont fait une crise cardiaque quand ils ont su qu’une rencontre avait eu lieu », assure-t-elle dans les colonnes de La Provence.

«Je voyais dans ses yeux qu’il avait envie de réussir»

De son côté, Yannick Boli, qui a évolué avec Ruslan Malinovskyi à Genk, n'est pas étonné par l'éclosion de l'Ukrainien. « Je voyais dans ses yeux qu’il avait envie de réussir. Il m’a toujours paru tanqué physiquement, il avait de grosses cuisses. Il a fait un gros travail au niveau du cardio. À l’époque, il était une machine de guerre qui ignorait sa force. Il en a pris conscience au fil du temps, même s’il était très sûr de lui, dans sa bulle. Je lui disais tout le temps qu’il allait devenir un grand joueur s’il persévérait. Ce qu’on voit aujourd’hui, il le faisait déjà à l’époque, avec moins d’impact physique », confie-t-il à La Provence.

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