OM : Énorme boulette d’un joueur après son transfert !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Koji Nakata n'est resté qu'un an à Marseille (2005-2006), mais le milieu de terrain a marqué les esprits en ratant sa passe au cours d'une rencontre face à l'ASSE. Alors que l'OM retrouve les Verts ce dimanche, L'Equipe est parti à la rencontre de l'actuel directeur sportif des Antlers, qui a accepté de revenir sur ce geste moqué par les supporters.

Le nom de Koji Nakata nous revoie directement vers un match glacial entre l’OM et l’ASSE disputé le 6 mars 2005, sur une neige qui avait voilé le Stade Geoffroy-Guichard. Peu se souviennent du score de cette rencontre (victoire des Verts 2-0). En revanche, ils sont beaucoup à avoir gardé en mémoire le raté de l’international japonais arrivé à Marseille quelques semaines auparavant. Nakata avait perdu de vue le ballon et mimé une passe dans le vide. Un instant qui a alimenté les bêtisiers du sport et sur lequel est revenu l’ancien milieu de terrain.

Nakata revient sur son raté

« Oui, j'étais tendu pour ce premier match, il y avait la concurrence, mon transfert avait surpris la presse locale, je n'étais pas sûr de moi. En revanche, la neige j'en avais déjà fait l'expérience, pour la finale du Championnat des lycées du Japon (en janvier 1998, dans un Stade Olympique de Tokyo archicomble) avec mon école de Teikyo contre Fukuoka. À Saint-Étienne, j'avais les bons crampons, ce n'était pas un problème » a confié Nakata.

« J'avais raté mon geste »

Cette action résulte donc d’un simple manque de concentration. « Je fais un bon premier contrôle avec un effet rétro (du plat du pied) pour arrêter la balle qui m'arrive. À Kashima c'était l'école brésilienne. Contrôler la tête levée, voir avec un temps d'avance, c'était la base de notre football. Donc j'essaye déjà de me projeter dans le prochain geste et je suis certain que la balle est bien au chaud sous mon centre de gravité. Je ne me suis jamais dit que j'avais raté mon geste » a déclaré le directeur sportif des Antlers dans les colonnes de L’Equipe.

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