OM : «Aucun espoir», il balance cash
Arnaud De Kanel

Redevenu incontournable dans l'effectif de l'OM, Valentin Rongier savoure son retour au premier plan. Après avoir passé plus d'un an éloigné des terrains en raison d'une fracture de la rotule, le milieu de terrain est revenu sur sa longue traversée du désert marquée par de gros moments de doute quant à la suite de sa carrière.

A 30 ans, Valentin Rongier vient de relever l'un des plus gros défis de sa vie. En effet, l'ancien capitaine de l'OM a réussi à faire son retour sur les terrains malgré une fracture de la rotule contractée un an plus tôt. Ce retour avait été repoussé à de nombreuses reprises en raison d'un tendon très capricieux qui mettait du temps à cicatriser, à tel point que l'espoir de refouler un jour les terrains avait pratiquement disparu de l'esprit de Rongier.

«J’ai connu des moments très, très compliqués»

« Quand je me suis fait les croisés à Nantes, il y avait une autre difficulté : mon âge. Je commençais à peine dans le foot professionnel, j’enchaînais tout juste les titularisations. Et là, tout s’arrête. Tu te dis que c’est fini, que ta chance vient de passer, qu’on ne t’attendra pas 7 ou 8 mois. J’avais plein de doutes, plein de questions. Ma plus grande inquiétude, ce n’était pas de ne jamais revenir au top physiquement, je savais que j’allais y arriver, mais d’avoir laissé passer le train. Par contre, j’avais un délai, chaque étape était respectée et ça avançait… Alors que l’année dernière, j’ai connu des moments très, très compliqués. Ça faisait les montagnes russes, c’était ça le plus difficile à vivre », a reconnu Valentin Rongier dans un entretien accordé à La Provence, avant de poursuivre.

«C’était la misère»

« Ma première question, c’était : "Est-ce que je vais pouvoir un jour rejouer au foot professionnel ?" Le temps passe, et je ne voyais aucune amélioration. Parfois tu constates que ça va dans le bon sens, même très lentement, alors tu prends ton mal en patience. Mais là rien du tout, aucun espoir… C’était la période la plus compliquée. Après, quand j’ai recommencé à courir, sans douleurs fin juin-début juillet, j’ai directement repris espoir. Du début à la fin, je n’ai rien lâché. Pourtant c’était la misère », a ajouté Valentin Rongier. Tout va beaucoup mieux désormais pour le milieu de terrain tricolore, pilier du système de Roberto De Zerbi à l'OM.

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