OL : Aulas ne digère pas la décision «injuste» de la LFP !
B.C.

Alors que l'Olympique Lyonnais ne sera pas européen la saison prochaine, à moins d'une victoire face au PSG en finale de la Coupe de la Ligue, Jean-Michel Aulas est prêt à se lancer dans une bataille juridique pour faire valoir ses droits.

Ce jeudi, la LFP a entériné la fin de la saison 2019-2020 de la Ligue 1. Le PSG est donc sacré champion de France pour la neuvième fois de son histoire, tandis que l'OM disputera la Ligue des Champions. De son côté, l'OL termine septième du classement et ne sera donc pas qualifié pour une coupe d'Europe, à moins que l'OL remporte la finale de la Coupe de la Ligue si celle-ci est jouée. Une première depuis 24 ans pour le club lyonnais, et Jean-Michel Aulas ne comprend pas. « On est dans une situation absolument incroyable où on arrête un championnat alors que tous les autres championnats se poursuivent et que l'UEFA demande de terminer la Champions League. L'Olympique Lyonnais avait encore toutes ses chances pour terminer aux places européennes et se voit contraint d'adopter ou d'apprécier une décision qui n'est absolument pas dans le règlement actuel de la Ligue, d'où notre déception », estime le président de l'OL dans un entretien pour France Info. « C'est terriblement injuste. Je sais que sur le plan européen tout le monde est catastrophé par la décision de l'État français qui va à l'encontre des décisions des autres pays. La France sera-t-elle en avance pour une fois ou en désaccord avec tout le monde ? Ce qui contribuera à poser un peu plus un certain nombre de problèmes à nos clubs français à nos champions. Pour arriver à une telle décision aussi étonnante et complètement injustifiée, il y a eu beaucoup de cacophonie au sommet même de la Ligue de football. Il faudra analyser ce qui a très mal fonctionné pendant cette période de crise. C'est une période terrible, ça se traduit par de la tristesse. L'Olympique Lyonnais va s'en sortir mais avec beaucoup de souffrance. Je pense aussi au personnel du club qui se sent bafoué par cette décision. Les prochaines étapes sont juridiques, car il faut essayer de faire valoir nos droits. Il y a eu des imperfections sur la forme mais aussi sur le fond. On va faire en sorte de saisir les tribunaux pour retrouver le bon droit. Pour ce qui est des indemnités, ce n'est pas le moment d'en parler parce que ce n'est pas l'argent qui remplacera les décisions qui ont été prises et qui nous pénalisent », ajoute-t-il.