18 ans après son dernier titre de champion de France, l'Olympique de Marseille a récupéré son bien suite à son succès sur le Stade Rennais au soir de la 36e journée de Ligue 1 (3-1). Ça devait être écrit, quelque part.
Heinze, comme un symbole La pluie qui a coulé sur Marseille durant les dernières 48 heures n’a rien douché du tout. Et certainement pas les espoirs de titre exhibés fièrement par la tendance locale depuis 18 ans. Marseille, qui avait besoin d’une toute petite victoire sur le Stade Rennais pour décrocher son Graal, n’a pas failli malgré un match sans panache (3-1). Le but qu’on pensait libérateur est arrivé très tôt sur un superbe coup-franc enroulé de Heinze d’une rare justesse après cinq minutes de jeu. L’idée de dépoussiérer le palmarès olympien est alors probablement entrée dans toutes les têtes. Insidieusement. Plus les minutes avançaient, plus les Marseillais se sont mis sur le reculoir, ont défait leur bloc et ont senti le souffle de la rébellion rennaise, matérialisée par cette tête de Briand (1-1, 37e).
Le raid de Bonnart A la pause, Didier Deschamps avait du mal à remobiliser ses troupes. Les Marseillais furent de plus en plus fébriles, par peur de se faire cueillir. Par crainte de laisser filer l’histoire. Mais un raid de Bonnart, qui s’est arraché en évitant une flaque sur sa trajectoire, a offert un but énorme à Niang. Tout un symbole, avant que Lucho n’ajuste Douchez pour libérer le Stade Vélodrome (3-1). L’ambiance est à craquer, les chants à la gloire de Deschamps prennent vie. La fête, même si rien n’a vraiment été organisé pour éviter le mauvais œil à part un feu d'artifice, peut commencer. Le soleil n’a pas voulu voir ça mais il aura l’occasion de le voir très tôt dès demain.