Barcelone : Nike, Adidas… Messi au coeur d’un conflit surréaliste après son hommage à Maradona ?
B.C.

Buteur face à Osasuna (4-0) ce dimanche, Lionel Messi en a profité pour rendre hommage à Diego Maradona en célébrant avec un maillot des Newell’s sur le dos. Un geste fort qui ne ravirait toutefois pas tout le monde… 

Quatre jours après le décès de Diego Maradona, Lionel Messi retrouvait les terrains avec le FC Barcelone. Le club culé s’est imposé facilement face à Osasuna, notamment grâce à un but de son Argentin. Ce dernier en a alors profité pour rendre hommage à l’idole de son pays en célébrant avec un maillot des Newell’s sur le dos, floqué du numéro 10 de Maradona. Tout un symbole puisque le Pibe de Oro avait achevé sa carrière dans le club où Lionel Messi a démarré le football, mais ce geste pourrait avoir des répercussions bien malheureuses… 

L’hommage de Messi ravive le conflit entre Nike et Adidas

En effet, le FC Barcelone devrait recevoir une amende pouvant aller jusqu’à 3000€ pour cette infraction à l’article 91 du code disciplinaire de la RFEF. Il est en effet interdit pour un joueur d’afficher un message lors d’une célébration, quel que soit le motif. Mais Lionel Messi pourrait également se retrouver au coeur d’un conflit commercial entre Nike et Adidas après s'être affiché avec un maillot des Newell’s, avec le logo de la firme allemande. Alors qu’il est le visage de la marque aux trois bandes, Lionel Messi est dans l’obligation de porter des vêtements du FC Barcelone, équipé chez Nike, lorsqu’il évolue avec son club comme l’a expliqué à La Nación Guillermo Ricaldoni, directeur d’une agence spécialisée dans le marketing sportif : « Il n’aurait pas dû le faire. Au moins, il aurait dû couvrir les marques », a-t-il déclaré, justifiant une éventuelle sanction économique pour Messi malgré la beauté de son geste. « Il faut être professionnel dans le bon et le mauvais. Rien n’aurait changé s’il avait couvert le logo, l'hommage aurait été rendu. Il aurait également dû maintenir un respect pour l'institution pour laquelle il travaille. (…) Mais face à la mort, les choses sont pardonnables », ajoute le directeur de We Are Sports.

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