Ce Tour de France révèle bien des surprises. Après deux victoires françaises lors des deux premières étapes, ce qui n'était plus arrivé depuis 1968, un sprinteur venant d'Érythrée, petit pays bordant la mer Rouge, a réussi l'exploit de remporter une étape du Tour de France. Il est le premier sprinteur de couleur à réussir cette performance et il l'a réitéré ce samedi.
Tadej Pogacar est toujours maillot jaune à l'arrivée de la huitième étape du Tour de France. Comme lors de la troisième étape, c'est Biriam Girmay, le coureur érythréen d'Intermarché-Wanty qui s'est imposé au sprint.
Girmay, premier sprinteur noir à remporter une étape du Tour de France !
Lors de la troisième étape du Tour de France, entre Plaisance et Turin, un certain Biriam Girmay vient marquer l'histoire de la Grande Boucle ! Au terme d'une étape promise au sprinteur, le coureur érythréen d'Intermarché-Wanty remporte cette course devant des pointures comme Fabio Jakobsen ou encore Mads Pedersen. Il marque l'histoire car il devient à ce moment-là le premier sprinteur noir à remporter une étape du Tour deFrance.
Tour de France : Le bourreau de Pogacar fait une grosse annonce ! https://t.co/cjZ9maxEii pic.twitter.com/2Y1AsmL2zL
— le10sport (@le10sport) July 6, 2024
«Gagner une deuxième étape du Tour de France, c'est énorme»
Ce samedi, lors de la huitième étape, Biriam Girmay a réitéré l'exploit ! Entre Semur-en-Auxois et Colombey-les-Deux-Églises, le sprinteur érythréen s'est à nouveau imposé, cette fois devant Jasper Philipsen. Sur le site officiel du Tour de France, Girmay était évidemment heureux : « Gagner une deuxième étape du Tour de France, c'est énorme. Je dédie cette victoire à mon père et ma mère qui ont cru en moi. Je suis devenu pro grâce à ma famille. Je ne me sentais pas super au début de l'étape à cause du mauvais temps mais ça s'est amélioré au fil de la journée et à un kilomètre de l'arrivée je savais que j'allais gagner. Je préfère ce genre d'arrivée montante parce que sur le plat il y a des sprinteurs plus lourds et plus puissants que moi. Mon équipe m'a positionné dans la roue des deux Cofidis qui m'ont parfaitement lancé. On venait d'une portion descendante, à grande vitesse, mais sur le côté gauche on prenait tout le vent. Je savais que c'était mon jour. »