Tour de France : La crainte de Jonas Vingegaard
Alexandre Higounet

Au sortir de la deuxième étape, après avoir répondu à une première attaque de Tadej Pogacar, ce qui confirme que son niveau de forme est déjà très au point malgré ses blessures après sa lourde chute au Tour du Pays Basque, Jonas Vingegaard a exprimé sa satisfaction, tout en avouant qu’il avait une très grande crainte.

Le premier week-end de ce Tour 2024 s’annonçait décisif pour Jonas Vingegaard, qui avait pris le départ sans avoir disputé le moindre jour de course depuis sa lourde chute au Tour du Pays Basque et qui avait vu sa préparation fatalement perturbée par ce terrible évènement.

Vingegaard avait peur de perdre d’entrée un temps fatal pour le maillot jaune

S’il n’a pas bougé lors de la très exigeante première étape, Tadej Pogacar a attaqué comme on pouvait s’y attendre dans le final de la deuxième étape, marqué par plusieurs ascensions très difficiles, pour tenter d’assommer son rival danois d’entrée au cas où il ne soit pas encore au top. Au final, le maillot jaune sortant a répondu présent, étant même le seul à pouvoir suivre le Slovène dans son attaque. Au terme de l’étape, Jonas Vingegaard se montrait satisfait, avouant au passage la grosse crainte qu’il avait au départ de cette deuxième étape, à savoir d’y perdre un temps fatal pour le maillot jaune.

« Une des étapes que je craignais le plus »

Vingegaard a notamment déclaré, dans des propos rapportés par cyclismactu.net : « Aujourd’hui (dimanche) a été une très bonne journée pour moi. C’était l’un des jours où je m’attendais à perdre du temps sur Pogacar, donc pouvoir le suivre est une victoire pour moi. C'était une des étapes que je craignais le plus. Nous avons roulé à un rythme rapide dès le début de la montée et UAE Emirates a pris le relais. Quand Pogacar a attaqué, j’ai pu le suivre. Au sommet, j’ai décidé de rouler avec lui. Ma pédale a touché le sol quelque part en cours de route et j’ai repensé aux blessures. Mais je ne dirai pas que j’ai peur dans les descentes. C’est difficile de commencer une course sans savoir où vous en êtes. Je me suis entraîné pendant un mois et demi, donc c’était très difficile de dire où j’en serais. J'ai aussi douté de moi, ce n'est pas un mensonge. Mais maintenant je peux dire que je suis de retour, et j'espère que nous aurons trois bonnes semaines ici. En tout cas, je suis tout près de mon niveau habituel ».

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