Figure de la WWE avant une reconversion réussie dans le cinéma, avec des apparitions dans l’univers DC ou la saga Fast and Furious, John Cena s’apprête à conclure une carrière remarquable sur les rings, lui qui a annoncé sa retraite au terme de l’année 2025. Et pourtant, l’organisation reine du catch aurait pu ne jamais profiter de la popularité de la star américaine, passée proche d’un licenciement.
C’est l’une des plus belles ascensions de l’histoire de la WWE. Après un passage du côté de l’OVW, territoire de développement de l’organisation reine du catch, John Cena réalisait des débuts remarqués en juin 2002 en allant défier Kurt Angle du côté de Smackdown. Un grand avenir semble alors promis à l’Américain de 25 ans, débarquant dans un contexte compliqué pour la WWE, en passe de voir partir ses deux têtes de gondole : ‘Stone Cold’ Steve Austin et Dwayne ‘The Rock’ Johnson. Mais la suite aurait pu être radicalement différente pour John Cena.
John Cena annonce sa présence au prochain Royal Rumble
— Bernard Colas (@BernardCls) November 13, 2024
Le début de la fin pour le Champ 🫡pic.twitter.com/ESUBICWsei
« J'ai failli me faire virer parce que j'étais si mauvais »
Intervenant dans la série documentaire de Netflix ‘Mr.McMahon’, retraçant la trajectoire du sulfureux ex-patron de la WWE, John Cena raconte dans l’épisode 5 du programme avoir été proche d’un départ, faute d’avoir convaincu la compagnie de catch et son public. « Je n'avais pas de personnalité. J'ai failli me faire virer parce que j'étais si mauvais », dévoile celui qui remportera seize ceintures mondiales à la WWE. C’est finalement par un coup du sort que John Cena sauve sa tête, en réalisant un freestyle de rap dans un bus regroupant les stars de la WWE pour se rendre à un show. C’est alors que Stephanie McMahon, la fille de Vince, l’entend et lui soumet une proposition : « "Tu veux faire ça à la télé ?" J'ai répondu : "P*tain, oui, j'aimerais bien !" », raconte le catcheur qui campera peu après le rôle d’un rappeur à la télévision avec le surnom de "Doctor of Thuganomics", une version accentuée de la réalité. « John savait rapper. Bingo », se souvient Vince McMahon dans la série, qui reconnaît que sa future tête d’affiche était menacée : « Il s'est lancé à corps perdu dans l'aventure et l'a si bien fait. Tout d'un coup, il est devenu une grande star et le public l'a adoré. »
« Je me suis dit : ‘Bon, je vais trouver un boulot merdique avec des horaires flexibles’ »
« Si ce moment ne s'était jamais produit, je me serais fait virer, avait reconnu John Cena dans le podcast Insight With Chris Van Vliet podcast en mars dernier. J'aurais été viré en deux mois. La tournée s'est déroulée en octobre et j'aurais été licencié en décembre. Avant que la WWE ne me paie, je faisais ça comme un hobby. Je me suis dit : ‘Bon, je vais trouver un boulot merdique avec des horaires flexibles. Comme ça je pourrais travailler’. Je vivais dans le Massachusetts. J’étais retourné dans la chambre où j'ai grandi. Et à l'époque, je faisais quelque chose avec une compagnie là-bas. Pendant mes jours de congé, pendant mon temps libre, j’allais catcher avec les gars de cette promotion. Je catchais donc pendant mon temps libre. J'aurais probablement été licencié et j'aurais fait ça ». Fort heureusement pour la WWE, un changement de taille a permis à John Cena de se relancer et de devenir l’un des plus grands de tous les temps. L’année 2025 sera sa dernière sur les rings de la WWE, avant une retraite bien méritée et une reconversion à temps plein dans le cinéma.