Brillant lors de sa tournée aux Etats-Unis avec les Metropolitans 92, Victor Wembanyama a affirmé son statut de grand favori pour être le premier joueur choisi à la Draft 2023. Le pivot est couvert d'éloges par les superstars de la NBA et en France, le phénomène commence à faire parler. Tony Parker a lâché quelques mots à son sujet.
Victor Wembanyama a montré toute l'étendue de son talent en affrontant la G-League Ignite aux Etats-Unis. Il était conffronté à son rival direct pour devenir le choix numéro 1 de la Draft 2023 et il a fait forte impression. La NBA, LeBron James en tête, n'attend que l'arrivée du Français dans la ligue nord-américaine. Ancienne gloire de la NBA et désormais président de l'ASVEL, Tony Parker connait bien le phénomène Wembanyama puisqu'il évoluait sous le maillot villeurbannais la saison passée. Il met en garde le pivot sur les blessures.
NBA : Un indice de taille lâché par Wembanyama pour son avenir ? https://t.co/taQvq7tnwX pic.twitter.com/HAEnIb2bn5
— le10sport (@le10sport) October 24, 2022
« Il a raté la moitié de la saison dernière avec nous à cause des blessures »
Avant de faire lever les foules américaines et celles du Palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois, Victor Wembanyama a fait vibrer l'Astroballe, l'enceinte de l'ASVEL. A Villeurbane, son passage a été entaché par les blessures et c'est sur ce point là que Tony Parker émet des doutes. Dans un entretien accordé à L'Equipe, la star a confié : « C'est un phénomène à part, qui a tout pour réussir. Il a raté la moitié de la saison dernière avec nous à cause des blessures. Le plus important, c'est qu'il reste en bonne santé. S'il y arrive, il sera numéro un de la draft 2023 et changera la franchise dans laquelle il ira. Je lui souhaite une carrière à la Tim Duncan (son ex-coéquipier à San Antonio). »
« Il y a beaucoup d'argent à gagner aux États-Unis »
Un beau message mais une carrière à la Tim Duncan entraine logiquement d'énormes revenus qui peuvent faire tourner la tête. C'est dans ce sens que Tony Parker alerte le jeune Wembanyama et les autres basketteurs français qui bien souvent partent trop tôt aux Etats-Unis, attirés par les grosses sommes. « Je comprends, il y a beaucoup d'argent à gagner aux États-Unis. Mais les Américains sont très sévères sur le recrutement. Sur 400 joueurs de NBA en activité, tu en as 60 nouveaux qui arrivent chaque année, donc tu as une seule chance de faire une bonne impression. Mieux vaut arriver en étant préparé. Il faut résister aux sirènes de l'argent, de savoir être lucide et partir au bon moment, après avoir emmagasiné de l'expérience. »