Basket - NBA : Scottie Pippen vide son sac sur Michael Jordan et The Last Dance !
Th.B.

Ancien lieutenant de Michael Jordan chez les Chicago Bulls, Scottie Pippen n’a clairement pas apprécié sa faible exposition dans le documentaire The Last Dance produit par His Airness. Et par le biais de son livre Unguarded qui va bientôt être disponible dans les kiosques, Pippen s’est lâché. 

Coéquipier légendaire de Michael Jordan lors deux three peat historiques des Chicago Bulls entre 1990 et 1993 ainsi qu’entre 1996 et 1998, Scottie Pippen n’a pas été impressionné par le documentaire The Last Dance sorti en avril 2020. Devant initialement être basé sur l’incroyable dynastie des Chicago Bulls, The Last Dance a finalement été centré sur le personnage de Michael Jordan et de son « supporting cast » dans lequel Pippen faisait partie intégrante. De quoi permettre à l’ancien All-Star de pester à plusieurs reprises dans la presse depuis la diffusion du documentaire. Et dans son livre qui fera son apparition dans les kiosques courant novembre, Scottie Pippen en a rajouté une couche. 

« Je me retrouvais là, dans la cinquantaine, 17 ans après mon dernier match, à nous regarder nous faire encore une fois rabaisser »

« Les deux derniers épisodes ont été diffusés le 17 mai. Tout comme les huit précédents, ils glorifiaient Michael Jordan, tout en n’accordant pas assez de crédit à moi et à mes fiers coéquipiers. Michael méritait une bonne part des reproches. Les producteurs lui avaient laissé le contrôle éditorial du produit final. Dans le cas contraire, le documentaire n’aurait pas pu être sorti. Il était le personnage principal et le directeur. Je m’attendais à bien plus ». a dans un premier temps écrit Scottie Pippen dans son livre intitulé Unguarded qui paraîtra le 9 novembre dans les librairies et grandes surfaces. « Même pendant le deuxième épisode, qui se focalisait pendant un long moment sur ma trajectoire difficile et peu commune jusqu’à la NBA, l’histoire s’est rapidement recentrée sur MJ, et sa détermination à gagner. Je n’étais rien d’autre qu’une distraction. Son « meilleur coéquipier all-time », qu’il m’appelait. Il n’aurait pas pu être plus condescendant s’il avait essayé ». a pesté le légendaire numéro 33 des Chicago Bulls avant de finalement confier qu’il savait à quoi s’attendre. « En me faisant un second avis, tout cela m’a finalement paru logique. J’avais passé beaucoup de temps à côtoyer le bonhomme. Je savais ce qui lui plaisait. Qu’est-ce que j’ai pu être naïf à m’attendre à autre chose. Chaque épisode était le même : Michael sur un piédestal, ses coéquipiers au second plan, et un message similaire à celui qu’il renvoyait quand il faisait référence à nous en tant que son « supporting cast ». (…) Chaque saison, on recevait peu, voire pas de crédit quand on gagnait, mais on se retrouvait au cœur des critiques quand on perdait. Michael pouvait shooter à 6/24 et commettre 5 pertes de balle, il restait, dans les esprits de la presse aimante et du public, le Jordan infaillible. Je me retrouvais là, dans la cinquantaine, 17 ans après mon dernier match, à nous regarder nous faire encore une fois rabaisser. Le vivre une première fois avait déjà été assez insultant ». Voici donc quelques extraits issus de l’ouvrage et partagés par GQ et dans des propos relayés par Parlons-Basket. 

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