Basket - NBA : Les Warriors s’enflamment pour Stephen Curry !
La rédaction

Grand artisan de la victoire des Golden State Warriors lors du 2ème match de la finale face aux Boston Celtics, Stephen Curry peut désormais jouer d’une manière différente. En effet, le meneur a subi une transformation physique qui l’a vu devenir plus imposant, et plus fort. Désormais capable de multiplier les efforts défensifs, le numéro 30 peut également résister à la défense des équipes adverses, souvent très physique.

Les Golden State Warriors ont bien réagi. Opposés aux Boston Celtics pour le compte de la finale NBA, les Dubs se sont inclinés à domicile lors de la première rencontre (108-120). Désireux de se rattraper devant leur public, Stephen Curry et ses coéquipiers ont livré une belle copie, s’imposant largement 107-88. S’il a déjà répondu présent pour le match d’ouverture, le numéro 30 a une nouvelle fois montré toute l’étendue de son talent. Avec 29 points à 43% au tir, 6 rebonds, 4 passes décisives et 3 interceptions, ce dernier s’est montré très en jambes, et capital dans la victoire des siens, autant offensivement que défensivement. Un aspect du jeu dans lequel le meneur s'est grandement amélioré avec sa prise de masse.

« C’est incroyable de voir la différence au niveau de la force de Steph »

Après la rencontre Steve Kerr a évoqué la performance de Stephen Curry. Selon l’entraineur des Golden State Warriors, le meneur se fatigue moins rapidement désormais, et peut enchainer les efforts défensifs grâce à sa transformation physique, qui l’a fait gagner en force. « Ouais, Steph a été à couper le souffle dans ce 3ème quart-temps. Pas seulement au niveau des tirs mais aussi de l’effort défensif. On ne met pas assez en avance sa condition physique, sa dureté et sa défense. Les gens l’attaquent pour essayer de l’épuiser parce qu’ils savent comment il est important pour nous offensivement, et c’est incroyable de voir la différence au niveau de la force de Steph et de la puissance physique dans son corps maintenant, par rapport à huit ans en arrière, quand je suis arrivé ici. J’en ai parlé ces dernières années, sur ses progrès de ce côté du terrain. Les adversaires avaient l’habitude de le cibler sur chaque action, d’essayer de s’en prendre à lui. Ça ne marche plus. Il reste là, il défend et puis, vous savez, nous sommes tous là derrière lui s’il a besoin d’aide. Mais il n’en a pas besoin souvent, et c’est super. J’ai déjà parlé du fait qu’il était désormais beaucoup plus costaud. Il ne recule plus, donc on ne peut plus lui faire perdre sa position, et c’est énorme pour nous. Je ne suis pas choqué de le voir pratiquer ce type de défense. Il fait ça depuis plusieurs saisons désormais » a confié le tacticien de 56 ans, selon des propos relayés par Basket USA. Toutefois, si ses qualités défensives se sont améliorées, le MVP unanime 2016 reste surtout un joueur capital dans les phases offensives.

« Ça fait des années que nos adversaires essaient de le défendre comme ça »

S’il a eu besoin de plusieurs minutes avant d’inscrire ses premiers points, Stephen Curry n’a pas souhaité forcer son jeu, et a plutôt attendu que des failles apparaissent dans la défense de Boston, comme l’explique Draymond Green : « Il a été incroyable dans ses prises de décisions. Il a joué sans ballon. Il n’a pas pénétré dans le trafic. Il a pris ce que la défense lui a donné. Lors des six premières minutes, il était à 0 point mais il ne forçait rien. Il a laissé le jeu venir à lui et nous avons tous suivi son exemple » a expliqué le pivot, dans des propos relayés par Basket USA. Impressionnant avec son petit gabarit, le numéro 30 arrive à peser sur la défense des C's malgré la présence de défenseur de talent comme Marcus Smart et Robert Williams, qui n’hésitent pas à être physique face au meneur. Cependant, selon Kevon Looney, Chef Curry est habitué à ce genre de situation, lui qui est désormais capable de résister à des joueurs pourtant plus imposants que lui : « Ce n’est pas nouveau. Ça fait des années que nos adversaires essaient de le défendre comme ça, et nous savons comment aborder ce genre d’approche. Il est beaucoup plus costaud qu’avant. Il est en rythme. Il sait que par moment, il doit sacrifier ses tirs pour nous trouver, et ce soir il a trouvé l’équilibre parfait ».

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