Après s’être inclinés face au Orlando Magic ce samedi (124-120), les Golden State Warriors croiseront la route des Charlotte Hornets d’un LaMelo Ball de plus en plus impressionnant ce dimanche. Stephen Curry a d’ailleurs poussé un coup de gueule après une question des journalistes concernant James Wiseman et le meneur de 19 ans.
Après avoir concédés une nouvelle défaite ce samedi face aux Orlando Magic (124-120), les Golden State Warriors se déplaceront sur le parquet des Charlotte Hornets ce dimanche. Stephen Curry et ses coéquipiers auront à coeur de tout donner afin de remonter un peu au classement, les Warriors vivant une saison très compliquée (8e de la conférence Ouest, 16 victoires pour 14 défaites). Et le danger est clairement identifié côté Hornets : LaMelo Ball. Pour sa première saison en NBA, le meneur de 19 ans ne cesse d’impressionner (14,6 points, 6,2 rebonds, 6,1 passes décisives) et semble se diriger vers le titre de rookie de l’année. Une trajectoire plus brillante que celle de James Wiseman, qui avait perdu sa place de titulaire avant sa blessure au début du mois de février. Les journalistes ont pensé que les Warriors avaient des regrets, puisqu’ils ont eu l’opportunité de signer LaMelo Ball lors des Drafts en début de saison, ce qui a eu le don d’agacer Stephen Curry.
« Peu importe s’ils sont 1, 2, 3, 4 ou 10ème dans vos classements »
Dans des propos relayés par Parlons-basket.com, le meneur des Warriors a poussé un coup de gueule, révélant que la première saison d’un joueur n’était pas significative de la carrière qu’il fera par la suite : « Les journalistes ont vraiment besoin de sujets en ce moment c’est ça ? Je comprends que tout le monde cherche à classer les rookies, mais j’espère sincèrement qu’ils ne regardent pas ce genre de chose tous les jours. Ils jouent au basket et doivent savoir qu’ils ont une belle et longue carrière devant eux. Peu importe s’ils sont 1, 2, 3, 4 ou 10ème dans vos classements. Ce qui importe c’est la façon dont ils vont progresser dans le temps, la façon dont ils apprennent à aimer tout le travail de l’ombre qui accompagne le succès d’un joueur NBA. »