Rugby - XV de France : Elissalde évoque son entretien avec Jacques Brunel !
Jean-Guillaume Daunizeau

Alors que Jean-Baptiste Elissalde vient récemment de rejoindre le nouveau staff technique du XV de France, le désormais coach des trois-quarts s’épanche notamment sur son rôle.

Une nouvelle page se tourne pour le XV de France. JacquesBrunel a récemment repris le flambeau de GuyNovès, et le nouveau sélectionneur s’est notamment attaché les services de Jean-Baptiste Elissalde au poste d’entraîneur des trois-quarts. Dans un entretien accordé à RMC, l’ancien international se prononce sans détour sur ses discussions avec Brunel.

« Le discours de Brunel a été tout de suite motivant pour moi »

« Ça a été bref. Je crois que son discours a été tout de suite motivant pour moi. C’est une personne que je connais et qui m’avait déjà parlé, quand j’étais son joueur ou quand je suis allé en visite à Bordeaux-Bègles pour mon travail personnel il y a quelques mois. C’est une personne que j’apprécie. Donc ça s’est fait de manière brève. Et intense. Ai-je réfléchi longtemps ? Non, pas trop. J’aime le rugby. Je m’étais d’ailleurs déjà engagé avec la Fédération pour les moins de 18 ans. Je pense qu’il est, à mon âge, plus simple, plus facile, d’être sur le terrain, proche des joueurs, de manière plus passionnée. Par amour pour le rugby, ça a été une réflexion assez rapide. Vexant de ne pas forcément être le premier choix ? Non. J’ai l’habitude avec Jacques (Brunel) et Bernard (Laporte) de ne pas être le premier choix. Je crois qu’il y a dix ans, je n’étais pas leur premier choix non plus. Ça ne pose aucun problème. Ce sont des questions d’ego. A partir du moment où j’étais déjà présent à la Fédé, que j’avais envie de m’engager, je n’ai aucun problème avec le fait de ne pas être le premier choix, si c’est le cas. Je suis assez proche de Yannick (Bru) et je dois énormément à Guy (Novès), de m’avoir fait confiance toutes ces années à Toulouse. Mais les choses ont été claires. J’ai tenu à leur apporter mon soutien dans les moments durs. J’en ai vécu avec Toulouse et ce n’est pas facile. Et aussi à les prévenir que je ferai peut-être ce choix-là. C’est une marque de respect, une preuve de sympathie. Mais ça n’a pas été une réticence. Pour ce qui est du jeu, on va essayer d’être le plus intelligent possible et coller à notre culture, notre identité. On va aussi se servir du travail qu’ont fait les gens qui sont passés avant nous, parce qu’il y a eu plutôt de bonnes choses de faites », confie Jean-BaptisteElissalde.

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