Wayne Barnes n’a fait aucune faveur au XV de France ce samedi face au Pays de Galles. Yoann Maestri n’a pas du tout apprécié le comportement de l’arbitre anglais.
Scène surréaliste au Stade de France ce samedi. Les Français viennent d’inscrire l’essai de la victoire face au Pays de Galles… après 100 minutes de jeu. Oui 100 minutes, soit 20 minutes d’arrêt de jeu, du jamais vu au niveau international. La faute à Wayne Barnes, qui semblait prendre du bon temps sur la pelouse du Stade de France, au point de ne pas vouloir accorder d’essai de pénalité au XV de France après avoir martyrisé les Gallois durant une série de mêlée. YoannMaestri, alors capitaine tricolore après la sortie de GuilhemGuirado, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’arbitre anglais
« Je ressens un peu de dégoût aussi, d’avoir été arbitré de cette façon »
« Honnêtement je ressens un peu de dégoût aussi, d’avoir été arbitré de cette façon, jusqu’à la fin. Les Gallois communiquaient toutes les trente secondes avec l’arbitre, lui nous a fait comprendre que la domination n’est pas assez claire… Sur la dernière action, de l’essai, je ne sais même pas s’il y a avantage pour nous. C’est quand même incroyable ! Tu te dis que tu vas perdre un match, que certes, tu aurais pu perdre avant… Mais quand nous, nous avons des actions semblables à l’extérieur, que nous sommes à 5 mètres de notre ligne d’en-but, ces mêmes actions arbitrées par de très bons arbitres, on les paye souvent cash. Si on avait perdu ce soir, on aurait dit que nous avions été arbitrés comme une très petite équipe et cela me fait beaucoup de peine (…) Wayne Barnes me répondait que la domination n’était pas assez franche. Les Gallois truquaient le truc, mettaient les genoux, se laissaient tourner d’un côté… Ils avaient raison ! Les arbitres anglo-saxons parlent constamment de fair-play. Ils nous prennent nous, Français, pour des gros tricheurs, mais il ferait mieux de se concentrer sur ce flegme anglo-saxon qui manque un peu de franchise parfois », a lâché Yoann Maestri dans un entretien accordé à Rugbyrama.