La finale de la Coupe du monde 2011 reste dans toutes les mémoires, notamment celle du XV de France qui n'a toujours pas digéré l'arbitrage de la rencontre perdue face aux All-Blacks d'un point (7-8) sur les terres néo-zélandaises. Une frustration que Richie MaCaw, capitaine des Kiwis, comprend parfaitement. Mais il rappelle que les siens avaient connu le même sentiment en 2007 lors de la victoire des Bleus en quart de finale.
Les chocs opposant le XV de France à la Nouvelle-Zélande ont marqué l'histoire de la Coupe du monde de rugby. Et certains ont été émaillé de polémiques. A l'image de la finale en 2011 remportée par les All-Blacks sur leurs terres avec un seul point d'avance (8-7). L'essai du Thierry Dusautoir, nommé homme du match n'aura pas suffi, et l'arbitrage du match avait alors été largement contesté puisqu'il aurait favorisé les All-Blacks, qui étaient à domicile. Capitaine néo-zélandais à l'époque, Richie McCaw comprend parfaitement la frustration des Bleus, mais tient à rappeler qu'il a eu la même sensation après la défaite des siens en 2007 à Cardiff lors d'un quart de finale resté dans les annales.
Richie McCaw comprend les Français, mais...
« J’ai disputé la finale de 2011 avec une fracture du cinquième métatarse. L’extérieur de mon pied était brisé, littéralement. Je comprends que les Français aient pu être en colère (en raison de l’arbitrage de Craig Joubert) après ce match. Mais je vous rappelle qu’on avait ressenti la même chose en 2007, après le quart de finale perdu face aux Bleus à Cardiff », souligne la légende néo-zélandaise dans une interview accordée au Midi-Olympique.
«Je vous rappelle qu’on avait ressenti la même chose en 2007»
En effet, en 2007, le sélectionneur néo-zélandais Graham Henry avait recensé ce qu'il considérait être 16 erreurs d'arbitrage en faveur du XV de France. Mais Richie McCaw conclut en défendant les arbitres de manière générale afin d'éviter toute nouvelle polémique : « C’est ce qui est cool dans le rugby. Le facteur humain reste important. Ce n’est pas un sport de robots et c’est pour ça qu’on l’aime ».