Les portes du XV de France ont toujours été ouvertes aux joueurs voulant saisir leur chance et les exemples sont très nombreux, notamment avec Louis Bielle-Biarrey juste avant la dernière Coupe du monde. Et Antoine Frisch aimerait bien suivre ses traces, puisqu’il n’a pour le moment que deux sélections au compteur.
C’est une trajectoire assez étrange. Formé au Stade Français, Antoine Frisch n’avait pas joué la moindre minute en Top 14 avant cette saison. Il a en effet dû passer par les divisions inférieures, mais c’est surtout à l’étranger qu’il s’est révélé, en Angleterre avec Bristol avant de véritablement se faire connaitre en Irlande, sous les couleurs du Munster. D’ailleurs, ces deux nations auraient très bien pu le piquer au rugby français...
XV de France : Antoine Dupont a vécu un moment «spécial» face à la Nouvelle-Zélande https://t.co/6zcyY2wLrE pic.twitter.com/mLrgp9nOUF
— le10sport (@le10sport) November 17, 2024
« Quand Galthié m’a appelé pour venir, j’ai kiffé »
Mais Fabien Galthié a finalement décidé de lui faire confiance dès le Tournoi des 6 Nations 2024 avec un rôle de sparring. « J’étais super content. Je ne m’y attendais pas forcément parce que c’était la dernière semaine du Tournoi. Quand Galthié m’a appelé pour venir, j’ai kiffé. Je suis Irlandais. De jouer en Irlande au Munster, c’était improbable. Je ne pensais pas que c’était possible. Je suis aussi Anglais de par ma mère qui est les deux » a expliqué Frisch, qui a également rejoint le RCT cet été.
« C’était mon rêve d’être dans cette position »
« J’aurais pu… mais j’ai grandi en France. D’avoir grandi en France toute ma vie, c’était le rêve de tous les gamins » a confié Antoine Frisch, qui était notamment annoncé dans les petits papiers de l’Irlande. « D’avoir pu le réaliser, j’en étais très heureux. J’espère pouvoir rejouer avec. Je le prends avec plaisir. Honnêtement, c’est ce que je voulais depuis toujours, de jouer à ce niveau-là des matchs de Coupe d’Europe, des matchs de Top 14, postuler pour l’équipe de France. C’était mon rêve d’être dans cette position. D’y être, c’est quelque chose que j’avais en tête, même si mon parcours peut dire le contraire »