Top 14 : Ras-le-bol d'Urios, il dézingue son équipe
La rédaction

Sur la pelouse de La Rochelle, champion d'Europe en titre, l'ASM Clermont-Auvergne entraînée par Christophe Urios n'a pas pu repartir en Auvergne avec la victoire (défaite 13-26). Si l'ancien manager de l'Union Bordeaux-Bègles a loué l'état d'esprit de son équipe, il a tout de même estimé que celle-ci n'était pas au niveau...

Célèbre par ses sorties dans les médias, Christophe Urios n'a encore pas fait dans le détail après la défaite de son équipe face à La Rochelle. Si venir battre le deuxième du Top 14 n'était pas chose aisée, Urios a regretté les manquements de son équipe, notamment en première période après être rentré aux vestiaires à 19-0. 

« On est une équipe facile à battre »

Dans des propos rapportés par Rugbyrama, Christophe Urios a estimé que son équipe était facile à battre : « C’est vrai qu’on souffre parce que ça fait trois matchs que c'est la même chose, les mêmes ingrédients, les mêmes résultats, les mêmes erreurs. Ce que j’en déduis, c’est qu’on est une équipe facile à battre… Si, si. Non pas parce qu’on n’a pas de qualités mais parce qu’on donne tout aux mecs en face. Les 19 points de la première mi-temps (19-0 pour La Rochelle à la pause, NDLR), tu les donnes. Donc c'est dur pour gagner les matchs. »

« On ne maîtrise pas notre rugby, on n'est pas en confiance »

Le manager auvergnat a par ailleurs souligné les points positifs de son équipe, pas assez suffisants malgré tout : « Ça veut dire qu’on ne maîtrise pas notre rugby, qu’on n’est pas en confiance… Attention, plein de choses vont bien, aussi. Comme l’état d’esprit, l’envie de jouer notre rugby, l’envie de ne pas subir, l'envie de se révolter, tout ça c’est top. Mais il faut qu'on se récompense. On souffre mais ça ne veut pas dire qu’on lâche. Il faut continuer. Le constat est sec : Clermont est une équipe facile à battre. Les mecs en face n’ont pas besoin de forcer leur talent. Encore une fois, je ne dis pas qu’on n’a pas de qualités. N’interprétez pas mal les choses. A la 75e minute j'étais convaincu qu'on allait retourner le match. Je pense que les Rochelais ont eu peur à la fin. Mais, pour moi, pas assez. »

Articles liés