Arrivé en décembre 2023, l’arrière écossais Blair Kinghorn n’a toujours pas perdu avec le Stade Toulousain. Une sacrée performance pour le coéquipier d’Antoine Dupont qui a remporté la Champions Cup et le Top 14 la saison dernière. En conférence de presse, l’Écossais refuse de s’auto-nommer porte-bonheur mais savoure ces moments rares dans une carrière.
Âgé de 27 ans, la dernière fois que Blair Kinghorn a perdu un match de rugby, c’était avec l’Écosse, lors du dernier match du tournoi des 6 Nations face à l’Irlande, le 16 mars dernier (13-17). Sinon, avec le Stade toulousain, rejoint en décembre dernier, le coéquipier d’Antoine Dupont n’a jamais perdu lorsqu’il était aligné.
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— le10sport (@le10sport) September 19, 2024
«Quand on y pense, c’est énorme !»
En conférence de presse, Blair Kinghorn a réagi à son côté porte-bonheur depuis son arrivée à Toulouse, dans des propos rapportés par Rugbyrama : « Oui c’est un peu fou ! 16 matchs, 16 victoires. Je ne pense pas être le porte-bonheur mais je suis juste heureux d’être là. Dans le Tournoi, avec l’Écosse, on a perdu le match en Irlande lors de la dernière journée. C’était mon dernier goût de défaite. Heureusement, ça n’est pas arrivé souvent depuis. Quand on y pense, c’est énorme. Je suis arrivé seulement en décembre de l’année dernière. Je n’avais jamais pensé pouvoir jouer ces matchs, ces finales avec Toulouse la saison passée. Gagner la Champions Cup et le Top 14, c’est quelque chose que je n’avais jamais envisagé. »
«J’adore ce style»
« Le style de jeu est différent ici. Il y a plus de passes courtes, plus de joueurs qui touchent le ballon. Tout le monde a le même plan de jeu dans sa tête, les joueurs jouent à l’instinct. S’ils voient un trou, ils le prennent, poursuit Kinghorn. C’est différent de ce que j’ai connu avant d’arriver ici mais c’est un jeu qui me convient. J’adore ce style, le fait de garder la main très souvent sur le ballon. Je pense que dans le Top 14, les équipes sont très physiques. Tout le monde a un gros paquet d’avants. Les matchs sont très âpres, avec pas mal de mêlées et de mauls. Et concernant le rugby européen, je trouve que la Champions Cup est un très bon mix de tout. Il y a des équipes qui adorent jouer avec le ballon, d’autres qui préfèrent jouer plus "petit" et plus agile, et d’autres qui sont des équipes plutôt de combat. »