Le Top 14 se prépare au retour du champion olympique de rugby à 7 avec l'équipe de France : Antoine Dupont. Le demi de mêlée du Stade toulousain commencera remplaçant mais il devrait sans doute fouler la pelouse d'Ernest-Wallon face à l'ASM Clermont. Christophe Urios, qui l'a lancé à Castres, se souvient d'un joueur comme nul autre pareil.
La saison 2023-2024 d'Antoine Dupont n'a pas été de tout repos. Elle a commencé en septembre 2023 avec la Coupe du monde et s'est terminé en juillet dernier, après la victoire lors des Jeux olympiques en rugby à 7. La star du Stade toulousain a bénéficié d'un repos bien mérité et a repris l'entraînement cette semaine. Il est attendu ce samedi soir face à Clermont et retrouvera son ancien entraîneur à Castres, Christophe Urios.
Antoine Dupont va retenter un coup historique avec le XV de France ! https://t.co/xEFXPWFP8D pic.twitter.com/RlyzRqCW9y
— le10sport (@le10sport) October 12, 2024
«Cela se voyait qu’il était différent»
Dans un entretien accordé à La Montagne, Christophe Urios, le manager de Clermont, se souvient de sa découverte d’Antoine Dupont, lorsqu’ils étaient tous deux à Castres : « Cela se voyait qu'il était différent. Mais là où je voulais le faire progresser, c'était sur sa personnalité. C'était très difficile pour lui et notamment dans sa relation avec les avants. Antoine était très introverti. Il était super pote avec ses copains, comme Anthony Jelonch. Il pouvait être très à l'aise avec les jeunes mais avoir plus de mal avec les grands. Mais encore une fois, il n'avait pas 20 ans. Quand j’avais un entretien avec lui, on pouvait passer une heure à parler de rugby. C'est un mec qui a une culture du rugby qui est incroyable. C'est le premier mec que je voyais comme cela. Il connaissait toutes les équipes et tous les joueurs. »
«Il n’y en a pas beaucoup des comme ça»
« Il ne parlait pas beaucoup. Il ne faisait qu'écouter en fait. Je lui avais demandé pourquoi il faisait ça. Il m'avait juste répondu: "Ça m'intéresse". C'est pour ça qu'il est bon partout. Parce que c'est un vrai amoureux de notre sport, poursuit Urios. Dans le rugby d'aujourd'hui, il n'y en a pas beaucoup des comme ça... J'en parle souvent avec le petit Baptiste Jauneau. Lorsqu'il a connu une rupture des ligaments croisés, il a profité de sa blessure pour développer son mauvais pied. Aujourd'hui, ses pieds ce sont les mêmes. Ça, c'est "Toto". »