Affaire Jégou-Auradou - XV de France : La clan de la victime présumée répond !
Axel Cornic

Accusés de viol aggravé par la justice argentine, Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été libérés tout récemment, restant toutefois dans l’obligation de ne pas quitter le territoire. Pour l’avocate de la plaignante, une femme de 39 ans qui doit repasser devant le procureur de Mendoza dans les prochains jours, cette décision n’est pas la bonne.

C’est un pas important fait dans l’enquête. Assignés à résidence depuis quasiment un mois, Oscar Jégou et Hugo Auradou sont désormais libres. Les deux joueurs du XV de France pourront circuler comme ils le souhaitent, mais sont tout de même obligé de rester sur le territoire argentin jusqu’à la fin de l’enquête.

« Son entourage a peur pour son intégrité psychologique et physique »

Si dans leur entourage on s’est félicité de cette décision, le son de cloche n’est évidemment pas le même dans le camp de la victime présumée. « Nous avons communiqué la nouvelle directement à la victime. Son entourage a peur pour son intégrité psychologique et physique. Au-delà de l'angoisse et du préjudice qui s'intensifient, il y a une préoccupation de savoir qu'ils vont pouvoir circuler librement dans la même province. Et même s'ils vont à Buenos Aires, la victime s'y rend régulièrement pour y voir son fils » a déclaré Me Natacha Romano, d‘après L’Equipe.

« L'évaluation psychiatrique de demain, si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes »

« C'est une décision complètement biaisée. Elle invoque des zones grises (dans les déclarations de la plaignante), mais à aucun moment cette décision ne fait mention des zones grises ni des contradictions qui ont surgi des auditions des accusés ou du dernier témoin » a poursuivi Me Romano, évoquant l’audition d’un troisième international français qui pourrais être Jean-Baptiste Gros, auditionné en visio comme Antoine Frisch ou encore Giorgi Béria. « L'évaluation psychiatrique de demain, si la plaignante est bien en état de la faire, devrait permettre de lever certains doutes. Tout comme l'apport du témoignage d'un expert proposé par nos soins pour analyser les blessures qui ont été constatées ».

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