Ce dimanche, Felix Lebrun est entré, un peu plus, dans l'histoire du ping-pong français en remportant le premier WTT Champions de sa carrière. Le phénomène du sport français est venu à bout du Japonais Tomokazu Harimoto (11-7, 11-9, 11-6, 8-11, 11-4). L'oncle des frères Lebrun s'est montré impressionné par le niveau affiché par son jeune neveu.
Félix Lebrun a de la ressource. Après un championnat d’Europe raté, le plus jeune de la fratrie Lebrun a remporté son premier WTT Champions à Montpellier en battant le Japonais Tomokazu Harimoto ce dimanche. « Le meilleur match de sa carrière » selon Nathanaël Molin, son entraîneur. Questionné par Le Parisien, son père est du même avis.
Après les Jeux olympiques, Félix Lebrun marque encore l’histoire ! https://t.co/gGKNAWASua pic.twitter.com/D9yG25Q6CJ
— le10sport (@le10sport) October 27, 2024
« C’est le ping du 21e ou même du 22e siècle »
« Ce niveau-là, il ne l’avait jamais atteint. Jouer aussi vite, il y était déjà arrivé mais en étant aussi constant, en faisant si peu de fautes… C’est le ping du 21e ou même du 22e siècle. Ce serait exceptionnel d’être n°1 mondial mais tant qu’il n’y a pas plus de tournois en Europe, c’est quasiment impossible. Mais il l’a dans la raquette, c’est sûr » a déclaré Stéphane Lebrun, son père.
Son oncle annonce du lourd
Pour l’oncle de Félix Lebrun, il se rapproche de jour en jour des joueurs asiatiques, qui dominent ce sport depuis des décennies. « Ils perdent désormais très peu contre des Européens, il faut vraiment qu’ils affrontent les meilleurs joueurs chinois pour qu’ils se fassent piéger, remarque Christophe Legoût, leur oncle, également directeur sportif de la Fédération française. Mais on voit à l’entraînement qu’ils commencent sérieusement à les observer, à regarder ce qu’ils font parce qu’ils les craignent. Les temps de passages sont fabuleux. C’est incroyable mais vrai. Il a une maturité irréprochable et il est super bien entouré. On pourrait se dire qu’il va prendre la grosse tête ou qu’il peut péter les plombs mais ça n’arrivera pas. C’est impossible » a déclaré Christophe Legoût, également directeur sportif de la Fédération française.