Rugby - Section Paloise : «Nous devons créer un modèle compatible avec les nouvelles conditions sanitaires»
La rédaction

Partenaire du réseau Bpifrance Excellence, la Section Paloise a répondu présente à l’invitation de la banque d’investissement pour le lancement du Big Tour, dont la première étape a lieu ce mercredi, au Vieux Boucau. L’occasion de transmettre un discours commun, gorgé d’énergie, d’optimisme et d’envie d’aller de l’avant !

Le Big Tour 2020, c’est parti ! Au Vieux Boucau, Bpifrance a donné le coup d’envoi de son tour de France estival, avec 22 dates sur tout le littoral et une tournée mélangeant la French Tech, la French Fab, la French Touch, la French Generation, en mettant en exergue le climat et l’emploi. « Une tournée humaine, agile, qui a du sens, une tournée utile, une tournée de tous les possibles, détaille Patrice Bégay, directeur exécutif Bpifrance. C’est la tournée des Français au service des Français. Alors rien de plus normal que de partir sur les routes de France, cet été, pour montrer toutes ces énergies créatrices et donner l’envie aux jeunes et aux familles de découvrir toutes les richesses de notre nation. Une tournée pour leur montrer les forces vives du moteur France, que forment nos partenaires, une tournée BIG : Le Big Tour ». Et pour la première étape, Bpifrance a pu compter sur son partenaire du Top 14, la Section Paloise : « Quand Bpifrance nous a sollicité, nous n’avons pas hésité à répondre présent, explique Julien Pats-Nougues, directeur commercial de la Section Paloise. Certes, il y a des conditions sanitaires et des précautions à prendre. Mais notre défi du moment est exactement celui-ci : créer les conditions d’un nouveau monde, en tenant compte du Covid-19. Et quand on a l’opportunité de redonner du sourire aux gens, on se doit de tout faire pour y parvenir. Ce Big Tour en est l’illustration, il véhicule un message d’espoir, d’envie de se retrouver, de repartir de l’avant. On doit tous se remettre au travail pour montrer que la vie ne s’est pas arrêtée avec le Covid. Et au contraire, je pense que les gens ont encore plus besoin de ces moments de convivialité. Cet été comme la saison prochaine, nous allons tous mettre en œuvre pour que les gens puissent venir, dans un esprit de partage, sans jamais oublier les conditions sanitaires ».

Un maillot vert, des idées neuves

La transformation d’un modèle, c’est l’objectif de tout l’univers sportif et de ces clubs qui doivent nécessairement repenser leur manière de fonctionner. « Nous ne sommes pas portés par un multimillionnaire, poursuit Julien Pats-Nougues. C’est le cas pour certains clubs, pas le nôtre. Donc on se doit de construire un modèle économique compatible avec les nouvelles conditions sanitaires. Notre principale source de revenu, la billetterie, va être touchée dans les mois à venir. Ce ne sont pas les droits TV, qui représentent 15 à 20% de notre budget. Donc nous avons pris des mesures, avec notamment la baisse des salaires de l’ensemble des salariés du club. Les joueurs, tout le monde, ont accepté 15 à 20% de baisse sur leurs revenus. Ils ont compris que c’était tout simplement la vie du club qui était en jeu, avec des emplois menacés et une réalité économique qui ne peut se contourner sans acte fort ». La baisse du budget du club permet ainsi à la Section Paloise d’envisager l’avenir plus sereinement, avec une recherche d’équilibre moins risquée. Mais cela n’empêche pas les forces vives du club béarnais d’avoir des idées nouvelles et l’envie d’avancer. La sortie d’un maillot vert, 100% recyclé, en témoigne. « Ce maillot correspond parfaitement à nos valeurs et à notre engagement quotidien. L’écologie fait partie de notre mission, de notre vision. Et c’est exactement celle de Bpifrance, de ce Big Tour »

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