Pris au piège des flammes lors de son accident au Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier, Romain Grosjean a reconnu qu’il devait sa vie à un homme, Jules Bianchi.
Romain Grosjean a de la chance d’être encore en vie. Il le sait. Lancé à 221 km/h dans la rambarde de sécurité lors du Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier, le Français doit son salut au halo de sécurité instauré sur toutes les monoplaces de Formule 1 depuis 2018. Ce, à la suite des analyses menées suite au décès de Jules Bianchi survenu 9 mois après avoir voilement percuté une dépanneuse lors du GP du Japon en octobre 2014. Si Romain Grosjean est sorti de l’hôpital avec quelques brûlures aux mains et aux chevilles, il a tenu a rendre hommage à son compatriote décédé à l’âge de 25 ans.
« Jules (Bianchi) m’a sauvé la vie »
Dans des propos relayés par le quotidien L’Équipe, Romain Grosjean a expliqué avoir vu la mort de près et a rendu hommage à son ami, Jules Bianchi. « L’instinct de survie a été le plus fort. Pour moi, tout a été maîtrisé : même après avoir pensé que j’allais mourir, j’ai eu la lucidité de réfléchir au mouvement à faire. Je me rendais bien compte que je mettais les mains dans le feu, mais c’était la solution pour vivre. Jules (Bianchi) m’a sauvé la vie. Sans l’accident de Jules, Il n’y aurait sans doute pas eu de halo. Et sans halo, plus de Romain Grosjean. Guillotiné comme un roi ! J’ai vu la mort de près, c’est une sensation que je ne souhaite à personne. Ça changera ma vie à jamais ».