Formule 1 : Jean Todt n'écarte pas le risque d'une saison blanche !
H.G.

Alors que le monde de la Formule 1 est à l’arrêt du fait de la pandémie du Covid-19, Jean Todt n’a pas écarté le risque d’une saison blanche dans la compétition reine du sport automobile. Cependant, le patron de la FIA tient à rester optimiste.

Le coup d’envoi de la saison 2020 de Formule 1 devait être donné le 15 mars dernier à l’occasion du Grand Prix d’Australie. Cependant, la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 en a décidé autrement et a conduit à l’annulation de cette course ainsi que du Grand Prix de Monaco, tandis que sept autres Grands Prix ont été reportés pour l’heure. La saison pourrait donc débuter, au plus tôt, le dimanche 28 juin à l’occasion du Grand Prix de France. Et plus encore, la crise sanitaire fait planer un spectre inquiétant au-dessus de la Formule 1 ces derniers jours : le risque d’une annulation pure et simple de la saison faute de suffisamment de courses, bien que le règlement prévoit que seuls huit Grand Prix soient nécessaires pour décerner le titre de Champion du monde. Et ce risque, le patron de la FIA Jean Todt ne l’écarte pas comme il l’a confié à l’occasion d’un entretien accordé à Canal +, bien qu’il s’efforce pour l'heure de rester optimiste et de relativiser en attendant de voir comment la situation évoluera dans les prochaines semaines.

« Tout est possible »

« Tous les cas de figure sont possibles. Tout va dépendre du déblocage de la situation. En étant concrets, réalistes et constructifs, j’espère que l’on pourra rapidement retrouver une vie normale, dans le sens d’une reprise d’activité, mais aussi d’un moral positif. On est dans le problème et on se demande comment on va en sortir. Cet aspect psychologique et l’aspect réel de la situation, les deux vont de paire. En essayant d’être réaliste et optimiste, j’espère que l’on pourrait penser à une reprise au mois de juillet, en revisitant totalement le calendrier. À partir de ce moment-là, on se retrouverait avec un calendrier qui pourrait aller de juillet à décembre, en utilisant une grande partie du mois de décembre. On pourrait avoir dans ces conditions un championnat avec un nombre de courses suffisant. Si l’on prend le mois de juillet, et que l’on va jusqu’à décembre, si l’on fait une moyenne de deux à trois courses par mois pendant six mois, en enlevant la pause du mois d’août, on arrive à faire un calendrier entre 15 et 18 épreuves. Aujourd’hui, un vrai calendrier reste possible. La priorité n’est pas de savoir si le week-end se tiendra sur trois jours. L’important, c’est qu’il y ait une qualification d’une heure, et une course d’une heure et demie. Tout est possible, mais ça dépendra là aussi de l’évolution de la pandémie, des décisions des gouvernements, et aujourd’hui, il est beaucoup trop tôt pour pouvoir dire ’voilà ce que ce sera’. Mais on est ouverts à étudier tout type d’opportunité », a déclaré Jean Todt dans des propos rapportés par NextGen-Auto.com.

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