Alors qu'il a connu un nouveau week-end très compliqué en Hongrie, Max Verstappen na pas pu faire mieux qu'une neuvième place à l'arrivée du Grand Prix. La faute à une Red Bull qui a encore fait des siennes comme l'explique le nouveau patron de l'équipe, Laurent Mekies.
En grande difficulté depuis quelques mois, Red Bull ne trouve pas la solution comme en témoigne le nouveau week-end très décevant en Hongrie à l'issue duquel Max Verstappen a terminé neuvième tandis que Yuki Tsunoda a de nouveau fini au-delà du Top 10. Un cauchemar commenté par Laurent Mekies, le nouveau patron de Red Bull, qui explique qu'au sein de l'équipe, ils n'ont jamais réussi à trouver les bons réglages.
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« Eh bien, pour être honnête, si nous avions su comment le faire, nous l’aurions corrigé. Ce que je peux vous dire, c’est que c’était là dès le premier tour des EL1. On l’a vu, tout de suite. On s’est regardés et on s’est demandé : "Qu’est-ce qui se passe ?". On voyait bien dans tous les virages lents et moyens que nous étions très lents et que ce n’était pas lié à l’équilibre. On n’arrivait pas à placer la voiture dans la bonne fenêtre, on ne pouvait pas changer de pneus évidemment, il faut faire avec ; ça arrive parfois, mais pas à ce point-là, et ça a semblé anormal dès le début », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre.
«Le week-end a été très long»
« Le point positif, c’est que les ingénieurs ont pris le problème en charge avec l’équipe de course et les pilotes sont partis avec les deux voitures pour essayer différentes choses, mais ça n’a rien changé ; on ne pouvait pas chauffer les pneus sur les relais courts comme longs. Parfois, on arrive par chance ou par mérite dans la bonne fenêtre, mais ça n’est jamais arrivé, et une fois arrivé en qualifications... Cette année, on a souvent dit que la fenêtre était assez étroite, et parfois même très étroite, et le week-end a été très long à cause de ça, on n’a jamais réussi à y placer la voiture. Même en course », ajoute Laurent Mekies.